[05] Salle 09 : Salle de Préparation.

Doctor ♥

Salle 09 - Salle de Préparation.

Dans cette salle, on peut voir des baignoires. Des cadavres y sont entassés, préparés par les embaumeuses qui ne sont plus que des squelettes dont les os sont prêts à s'effondrer à tout moment. Elles ont des regards apeurés, comme si elles souffraient pendant leur travail.
Le sol vibre, comme s'il y avait une activité humaine. Sont-ils réellement tous mort ?

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Lorsque Twister ouvrit les yeux, elle crut tout d'abord qu'elle ne l'avait pas fait: elle n'y voyait goutte. Tentant de bouger les mains afin de se frotter les paupières, elle remarqua avec effroi qu'elle n'était pas libre de ses mouvements, quelque chose l'entravait. Ouvrant alors la bouche pour lâcher un juron monumental, elle nota également qu'il y a avait quelque chose sur sa bouche: il ne lui fallut pas plus d'une fraction de seconde pour comprendre qu'elle avait du être emballée dans quelque chose.

Se débattant comme un beau diable, elle réussit finalement à se défaire de son cocon, et une fois libre la jeune femme resta un bon moment hébétée, assise dans son sarcophage.

*P**** de b***** de m****, mais c'est quoi ce délire?*

Quand elle s'était rendue en Egypte pour profiter de vacances bien méritées et qu'elle avait remarqué qu'il existait des parties de son péché mignon sur place, elle n'avait pas pu résister à la tentation de participer, mais elle était loin de se douter qu'il joueraient la carte "folklorique local" à fond.

"He beh, on peut pas dire qu'ils se soient foutus de nous", lança-t-elle à l'envolée, sans prendre vraiment en compte les personnes présentes avec elle.
Soudain, elle se rendit compte de sa situation - qu'elle avait les fesses posées dans une sorte de cercueil antique avec un tas de bandelettes, ce qui la fit bondir.

"Beeeeeh, mais c'est dégueu leur truc, j'espère que ça a pas servi avant... P*****, c'est immonde!"

Après s'être extirpée de son sarcophage, et époussetée compulsivement, elle remarqua alors qu'il y avait deux autres personnes présentes dans la pièce.

"Je vois qu'il y en a qui ont eu droit à un traitement de faveur!" lança-t-elle à l'intention de la personne qui avait été laissée libre.

Spoiler:

Juliet Ashton : Je t'ai donné des précisions par rapport à ton spoil par MP ! :)

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*Enfin, ce cauchemar devenait vraiment interminable, pour une fois que je suis contente de me réveiller… Pourquoi j’vois rien ?*

Je me rendis compte que j’étais comme immobilisée, comme enroulée dans une matière que je ne trouvais franchement pas agréable… Je bandai mes muscles afin de desserrer mes liens, puis comme poussée par une adrénaline momentanée je me secouai dans tous les sens – ce qui d’ailleurs me rappelait le dernier concert auquel j’étais allée – et finis par voir où j’étais. Je surplombais une pile d’autres gens momifiés, comme moi, mais plutôt l’air inactif, plutôt morts en fait.

« AH ! Sale sale sale sale sale ! » Criai-je d’une voix suraigüe et précipitée qui je crois bien trahit ma peur.

Dans le même temps que ces douces paroles au son cristallin, hum, je me retrouvai debout et le plus loin possible de ce truc tout à fait immonde, c'est-à-dire contre la porte vers cette fille endormie par terre… Une fille ? Je ne l’avais même pas calculée jusque là, obnubilée par l’immondice qui m’avait touché. Détournant mon regard, je vis qu’une jeune femme, d’à peu près mon âge, était éveillée. Mais à part l’âge nous n’avions aucun autre point commun : petite, un peu rondouillarde et… des cheveux roses.

« Putain, si je trouve les bâtards qui ont osé me foutre là d’dans, j'les bute. » Dis-je calmement, bien que malgré moi un ton légèrement énervé dominait ma voix.

Puis je m’attardai sur le lieu dans lequel je m’étais malencontreusement éveillée. Grande pièce bien éclairée, constituée principalement de baignoires et de cadavres, dont ceux de supposées embaumeuses ayant les yeux encore ouverts… Miam.

« Propre. » Dis-je machinalement.

Puis je fixai mon attention sur l’inconnue dotée d’une chevelure rose :

« Couleur ou perruque? Lui dis-je avec un hochement de tête en sa direction. On s’tire ou on l’attend ? Enfin j’dis ça peut-être que tu la connais... » Fis-je remarquer en désignant cette fille toujours assoupie, une ado.

*Après tout, ton rêve a de fortes chances d’être plus sympa qu’cet endroit... Qu’est-ce que je fous ici ?*

[ HS: J'espère que les vulgarités sont autorisées s'il s'agit de pensées ou des paroles de notre personnage... Moi aussi j’attendais que des gens s’lancent Twister t’inquiètes, navrée du temps de réponse. ]

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Sa camarade d’infortune se réveilla à son tour, et semblait au moins aussi ravie qu’elle de se retrouver dans un bac à cadavres jugea-t-elle d’après le langage fleuri de la demoiselle. Bizarrement, la deuxième chose semblant la préoccuper après son réveil au milieu d’une morgue était sa couleur de cheveux. Pourquoi pas après tout ?

"Couleur ! C’est si mal fait que ça ?" demanda-t-elle l’air dépité, un peu déçue que l’on puisse comparer sa tignasse au coloris certes un peu chimique à une vulgaire touffe de polymères plastiques censés représenter de vrais cheveux…

Son attention se porta alors sur la jeune fille assoupie sur le sol, qui semblait dormir d’un sommeil plus de profond.
"Non, je ne la connais pas, mais je serais d’avis de la réveiller, personne n’aimerait se réveiller dans ce trou tout seul…"

Se dirigeant vers la belle au bois dormant, elle commença à la secouer doucement par les épaules, puis de moins en moins délicatement au fur et à mesure que la réponse se faisait attendre :

Mademoiselle ? Mademoiselle ?? MADEMOISELLE, ON SE REVEILLE !

Doctor ♥

Ceci est une mort engendré par le Lapin Noir, pour cause d'inactivité.

La pièce est peu éclairée, il n'y a que trois personnes. On sent que l'atmosphère est lourde, comme s'il régnait une odeur de mort. Que va-t-il se passer ? Quelque chose se trame, quelque chose va certainement se produire. Okamy et Twister, qui ont découvert les lieux, tentent en vain de réveiller la tierce personne présente avec elles. Celle-ci, du nom de Rey, semble encore et toujours sombrer dans les bras de Morphée.

C'est un sommeil plutôt étrange.. Trop étrange. La lumière s'affaiblit, elle quitte doucement la pièce. Un bruit sourd se fait entendre, comme si un essaim d'abeilles s'approchait à une vitesse folle. Le corps de Rey commence à trembler, comme si celle-ci était prise de convulsion. Le sol à l'air de se liquéfier, mais nos amis ne ressentent rien, si ce n'est que la vue horrifiante de ce spectacle lugubre.

Rey ouvre les yeux, en quelques secondes, et regarde le plafond. Elle a l'air terrifié mais elle ne peut rien faire. Elle est comme paralysée et quelque chose de surnaturel la gagne petit à petit. On dirait qu'elle ne contrôle pas ce qu'elle fait, elle n'est pas elle-même.

Soudain, ce à quoi on s'attendait arriva : Rey cria de toutes ses forces, des cris de douleur certainement. Son corps s'éclaira comme s'il était lui-même une source de lumière primaire. Il s'éclairait peut-être un peu trop. Okamy et Twister s'étaient reculée légèrement .

Tout à coup, le corps prit feu. Un feu entre le rouge et le bleu. Bientôt, on n'entendit plus les cris. Une trainée de cendres s'était formée par terre. Nos deux amies s'étaient éloignées juste à temps pour survivre, mais malheureusement elles assistèrent à une spectacle des plus affreux...

Devant elles, une personne était morte, d'une façon inconnue et atroce, qui était des plus effrayantes. Face à cela, les deux filles ne peuvent qu'être déstabilisée pour la suite des évènements..

Sur le mur, qui était à nouveau éclairé, on pouvait lire :

Game Over
Rey

Mort de Rey par embrasement.
(Flamme d'une torche + Essence )
Cause : Inactivité.

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[ H.S : Arf, j'ai dû refaire le post que j'avais préparé... soit. x/ Je n'ai vu aucune règle concernant la possession d'objets autres que les armes, si c'est une erreur de ma part je m'empresserai de changer. ]

« Mais merde! C'est quoi c'bordel?! » Criai-je, n'osant pas m'approcher de ce qu'il restait de cette gamine... C'est une confession cruelle, mais mieux vaut elle que moi. Je regrettais simplement le sadisme de nos séquestreurs : mourir brûler doit être quelque chose de franchement atroce. Je ne pouvais m'empêcher de ressentir une douleur me serrer la poitrine, bien qu'elle n'était pas mienne. Au moins, elle est sans doute plus en paix que nous le sommes actuellement, me dis-je...

Reprenant mes esprits, je glissai machinalement la main dans la poche secrète de mon haut pour en retirer mon activité principale, de quoi me remonter le moral et m’occuper succinctement. Bien sûr, pas de bol, c’était le cas de le dire.

« Me prêterais-tu tes mains pour une minute ? Je n’sais pas si tu en veux, mais perso’ ça m’ferait du bien, là. Après quoi je propose de sortir d'ici, peut-être qu'il y a les autres juste à côté, peut-être qu'ils ont même déjà trouvé une issue... Bon je m'avance, mais l'espoir fait vivre, faut croire. Quant à ta couleur, j'étais simplement curieuse, des perruques sont vraiment bien faites de nos jours, t'sais. Mince, j'ai envie d'une glace. » Lui adressai-je, tout en sortant carton et job.

Je n’avais pas pensé à ça jusque là, mais le fait est que des gens qui en enferment d’autres dans un décor aussi lugubre et dans un but que je préfère ignorer, ne devaient pas être du genre à penser à l’estomac de leurs invités. Si encore les cadavres avaient une utilité… Quoique, sale.

Puis j’avais franchement envie d’une glace... à la framboise, sans doute à cause de la couleur de cheveux de ma nouvelle rencontre. En fait, je sentais même mon ventre un peu trop vide à mon goût, comme si je n’étais pas assez mince.

Finalement, alors que je me laissais aller dans mes pensées en attendant l’avis de… D’ailleurs c’est quoi son nom ? Comme si vous pouviez me répondre, vous servez à rien parfois, hein.

« Comment tu t’appelles ? Ça pourrait être utile, j’crois. »

Arf, j'espère que mon détachement ne va pas la faire bader.

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Twister s’était reculée d’un bond, lâchant la pauvre malheureuse, prête à courir pour sauver sa peau et ne pas se faire bouffer par un essaim d’abeilles géantes. Un autre bruit, qu’elle connaissait malheureusement trop bien – celui des convulsions, fréquents chez ceux consommant des stupéfiants sans savoir se modérer – retint son attention dans la pièce. Alors qu’elle s’apprêtait à bondir vers elle pour lui porter secours – suite logique, quand on est habitués à faire se sentir mal les gens, on connaît aussi les gestes qui sauvent, parce que si le fait de produire de la drogue peut vous causer quelques pépins, la non assistance à personne en danger c’était bien pire !

Enfin bref, elle se tenait prête à venir en aide à la jeune fille lorsque cette dernière s’embrasa inopinément, comme ça, PAF ! La demoiselle se transformait en torche humaine, avec en prime une odeur de chipolata sur le barbecue, typique des chairs brûlées…

Twister bondit en arrière, s’étalant sur le sol, et continua à reculer d’effroi, ne pouvant décoller ses yeux de ce macabre spectacle.
Lorsque les lumières refirent leur apparition, elle aperçut le nom de la jeune femme marqué sur le mur « Rey ». Quelle fin atroce pour une si jeune fille ! Et pas que pour les jeunes d’ailleurs, était-ce le sort qui leur était réservé ? Flamber vivantes ?

La jeune femme ne se sentit pas très bien, cette mort effroyable, cette odeur en l’essence et le cochon grillé… Elle avait envie de vomir, prise d’un haut le cœur elle s’affala encore un peu plus, mais rien ne sortit.

Sa collègue de galère se mit alors à parler, elle l’écouta mais sans assimiler un traitre mot de ce qu’elle disait, se contentant de hocher la tête bêtement, comme ces chiens affreux que l’on trouve parfois sur la plage arrière des voitures. De toute façon, de ce qu’elle percevait le discours était loin d’être cohérent. Ca parlait de glace…

Son cerveau reconnecta juste au moment où elle lui demanda son nom :
Moi c’est Twister, et toi ? Je préfèrerais connaître ton nom avant de le lire sur les murs… lâcha-t-elle d’un air sinistre.

Elle se releva, toussant un peu à cause de la poussière, et parcourut la pièce du regard.
M’est avis qu’on devrait pas faire de vieux os ici, j’ai pas envie de finir comme elle… On s’arrache ? fit-elle en désignant la porte d’un geste du menton.

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« Moi c’est Twister, et toi ? Je préfèrerais connaître ton nom avant de le lire sur les murs…M’est avis qu’on devrait pas faire de vieux os ici, j’ai pas envie de finir comme elle... On s’arrache ? »

Alors que Twister, donc, était passée par tous les stades de l’angoisse au point qu’elle semblait à la limite de l’état de choc, j’avais eu le temps de craquer voire d’entamer ma douce euphorie. Cette fille aux cheveux roses bien qu’ayant l’air triste, maussade, semblait aussi déterminée. Était-elle pour autant apeurée ? En même temps, qui ne le serait pas dans une telle situation...

Je revins à moi. Je regardai la porte montrée par ma camarade et me dirigeai vers cette hypothétique issue si alléchante qui nous attendait peut-être d’ici quelques heures... Ou pas ? A vrai dire, je la définirais d’avantage comme utopique tant mon pessimisme grandissant me la faisait ressentir comme irréelle, inconcevable. Alors que je m’apprêtais à ouvrir, je me dis qu’il y a des chances pour qu’un piège m’attende de l’autre côté, que je meurs brûlée, noyée, découpée, gazée, ou que sais-je encore de plus morbide... J’hésitai naïvement avec l’autre porte, qui si ça se trouve mène au même endroit.

Perdue dans mes pensées, j’en oubliais presque...Twister ? Oui je crois que c’est ça, qui devait me regarder d’un air hagard tant ma conduite était déroutante en ce moment présent. Si bien que je tirai sur le one – ou plutôt la moitié – et lui tendit, en agrémentant de ces quelques mots bien sûr :

« Hey Twister, navrée de te rencontrer comme ça, Okamy pour ma part. Ouais, tirons nous d’ici, ça pue beaucoup trop pour moi. »

Si seulement tout cela pouvait n’être qu’un cauchemar hideux... Mon ivresse tempérée m’aida à ouvrir cette foutue porte, que je passai avec nonchalance, c’qui n’était pas inhabituel.

Merde. J’ai la dalle... Et toujours pas de glace.