[07] Salle 04 : Bibliothèque [Fermée ; éclairée]

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Toutes les issues conduisant à la Bibliothèque sont closes ; il faudra trouver la bonne clé avant de pouvoir y entrer... N'allez pas vous laisser séduire par le charme de ses ouvrages datant de plusieurs siècles, car c'est là que le fantôme du maître des lieux semble avoir élu domicile. Et il est avide de chair vivante...

*Date d'Arrivée : 22/04/2011*

Dur le réveil comme si j'avais une gueule de bois de première classe. Un mal de tête semble faire la fête dans ma boîte crânienne. Je gémis, j'essaie de me mouvoir mais je n'y arrive pas, j'ai mal partout. J'ouvre lentement les yeux et peu à peu je retrouve mon esprit qui semblait s'être perdue dans le néant. Ma vision est floue je ne comprends vraiment rien à ce qui m'arrive. Mon poignet droit ne veut pas bouger, je ne suis pas encore tout à fait lucide pour y mettre toutes mes forces, je le regarde et je m'aperçois que je suis attaché. J'ai froid.
J'essaie de me souvenir de ce que j'ai pu faire hier soir: impossible. Mon mal de tête se dissipe doucement et je me sors de ce long moment d'égarement. Je vois une salle avec des étagères rempli de livres et ces derniers ont l'air d'avoir voulu me faire de la place parmi eux et je m'aperçois qu'il y a une femme à côté de moi, elle dort. La poussière envahit mes poumons.

« Hey … Reveillez-vous … »

Ma voix est confuse et se perd dans le silence. Elle a un livre sur le genoux, je tente de regarder mais je ne vois rien. Toutes sortes de choses se fracassent dans ma tête: ''Où suis-je'', '' qu'est ce que je fais là'', ''pourquoi …''. Soudain tout me revient en mémoire: hier soir j'étais ivre et je me suis fais attaquer sur le chemin de ton appartement.
Penser objectivement est difficile dans cette situation, je voudrais me libérer en me roulant hors de l'étagère mais ça n'aurait que d'effet de me déchirer le poignet en toute splendeur ou au pire des cas de renverser l'étagère entière en tuant cette femme et moi. Tout ce que je peux faire c'est de donner un coup de poing dans un livre afin de le faire tomber sur la femme pour qu'elle se réveille enfin. Je fais donc tomber, tant bien que mal, un livre sur l'endormie où la poussière se décolle de l'objet en chute;

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« Putaain mais qu’est-ce que ?!!... »

J’interrompis spontanément ma phrase, ok, se recevoir un livre sur la tronche pour réveil n’est pas franchement agréable, mais si encore le livre était propre… En plus de celui sur mes genoux… La moue dégoûtée que j’exprimais en le saisissant et en le déplaçant doucement – afin que le moins de poussière possible se soulève – voulait tout dire. Mince, j’ai mal au crâne… Mais d’où il venait ce livre ? Je levai les yeux et, mais, qu’est-ce qu’il fout là lui ? Plus important: où suis-je ? Apparemment je me trouvais dans une sublime bibliothèque, dont les tas de poussières et les fenêtres condamnées symbolisaient l’abandon. Bref, c’était sale et perturbant, d’autant plus que je n’arrivais strictement pas à me souvenir de ce qu’il s’était passé avant. On devrait interroger le gars perché sur l’étagère, non ?

« Hey, tu sais quelque chose ? Tu ferais mieux d’avoir l’air honnête si tu veux que j’t’aide ! Enfin, je suppose que tu as b’soin d’aide, mais peut-être que c’est ton kiffe de lancer des choses sur les gens, hein. »

Je n’avais cependant pas bougé de mon siège, ayant trop peur de trouver d’autres immondices. Puis il me fallait bien avouer que dans ma tête raisonnaient comme des coups de marteau, c’était assez désagréable, en fait. J’étais plutôt désorientée et ne savait que faire de cet inconnu dont j’attendais la réponse. Ma foi, il avait au moins l’air jeune, je n’étais donc pas tombée sur un vieux pervers aux idées détraquées, à moins qu’il ne soit planqué ailleurs.

Que faire ? La tête appuyée sur mon dossier, le regard perdu en direction du plafond, me vint un réflexe presque devenu naturel. Un peu de détente ne me fera pas de mal… Je pus sortir mon briquet quelques instants plus tard.

[ H.S : Désolée si j't'ai fait attendre (pour un p'tit post en plus x/), pas mal occupée mais ça devrait être mieux bientôt. (: ]

*Date d'Arrivée : 22/04/2011*

Je suis heureux que ça l'ai réveillé mais je suis moins rassuré de par sa réaction plutôt étrange. Elle ne semble pas affolée de la situation mais en même temps elle vient juste de se faire réveiller par un livre qui lui est tombé dessus. Je ne perd pas mon temps à analyser son comportement et je lui réponds aussitôt:

« Ouais, je veux bien de l'aide. »

Je lui présente mon poignet retenu prisonnier de l'étagère tant bien que mal, je ne sais même pas si elle peut le voir. Je me demande comment je peux bien sortir de cette maudite étagère et surtout de quelle manière peut-elle bien m'aider ? Remarque il ne s'agit que d'une corde et des clous et que je pourrais forcer mais c'est sacrément résistant. A la vue de son briquet il me vient une superbe idée.

« votre briquet, vous voulez bien me le prêter ? »

Brûler cette corde et me tirer. C'est tout ce à quoi je pense. Cette femme est décidément bien étrange pour moi, elle me fait un peu peur d'un coup, sans aucunes raisons apparentes mais sa présence dégage quelque chose qui me dérange tout comme dans l'endroit où on se trouve.

[C'est court, pour moi aussi. ._.]

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Alors que cette fumée délicieuse se dispersait dans la pièce, je réfléchis à un moyen de lui passer mon feu sans me casser la gueule... C’est qu’il se trouvait drôlement haut ! En même temps, tout semblait imposant en cette bibliothèque, des mètres carrés aux livres. C’est alors que je vis dans l’ombre une échelle à roulettes, à croire que ce n’était pas un endroit de pauvres, ici. Puis je jetai un coup d’œil rapide histoire de voir s’il n’y avait rien d’utile aux alentours, je saisi juste un coupe papier traînant en toute logique sur un bureau avant de mettre l’échelle vers mon compagnon d’infortune. Pouvant ainsi grimper en toute quiétude je me retrouvai rapidement à sa hauteur. Je vis plus clairement le problème, sa position étant assez inconfortable je lui tendis ce que j’avais dans les mains, ne serait-ce que pour libérer les miennes.

« Tire bien sur la corde d’un côté si tu ne veux pas que j’te brûle. »

Le petit frottement spécifique émanant du feu ne tarda pas à se faire entendre, entamant doucement (mais sûrement !) la corde. Après quoi je pris le coupe papier – qui à ma surprise était assez bien aiguisé – pour finir le travail, je pus en venir à bout après une dizaine de minutes, je crois... A vrai dire je n’ai pas vraiment de notion du temps.

« Je te prends pas pour un assisté hein, c’est juste que ça aurait mis plus du temps si je t’avais pas aidé et même si j’aime lire, cet endroit ne me plaît pas… »

Et puis surtout, qu’est-ce que c’est sale ! Mais vu les circonstances je n’ai pas jugé utile de l’en informer, qu’est-ce que ça peut lui foutre, que je sois mysophobe ? Cependant, je sentais comme de la gène entre nous. Il me regardait d’une drôle de façon, un peu apeurée en fait...

« Je suis Okamy. Je sais que c’est pas un cadeau de se retrouver paumé avec moi, on me qualifie souvent de bizarre, mais… Puisqu’on est ensemble, autant se serrer les coudes nan ? Ou bien je commence mon exploration seule ? »

Accompagnant mes paroles ma main droite reprit instinctivement le one avant que je ne descende de l’échelle. Je ne savais même pas s'il en avait profité ou non tant j'étais absorbée dans mes pensées.

Doctor ♥

Il y avait peu de lumière. En entrant, on reconnaissait tout de suite la grande bibliothèque : Des rangées et des rangées d'étagères avec des centaines et des centaines de livres, un vrai petit paradis, dans des circonstances plus souhaitables. Soudain, Juliet entendit des voix. Une personne ? Deux personnes? Certainement. Je ne pense pas que beaucoup de personnes parlerait toute seule, à moins qu'elle soit légèrement folle...

Elle avança doucement et découvrit deux personnes. Qui cela pouvait-être ? Les voix étaient reconnaissables mais Juliet n'arrivait pas mettre des visages sur ses voix. Elle continua de marcher et vit les deux personnes.

« Ha mais vous faisiez parti de la chasse aux fantômes de … Tout à l'heure ? Moi c'est Juliet. Vous allez bien? »

Elle s'était peut-être trop avancée. Pourquoi donner tant d'infos à des personnes qu'elle connaissait si peu ? Sa naïveté avait prit le dessus, comme d'habitude.

« Excusez-moi, je ne voulais pas être brutale lors de ma venue. Je me suis réveillée dans une pièce dans le noir complet, une chambre je crois. Je suis venue ici en quatrième vitesse parce que je crois qu'il y avait quelque chose de vraiment bizarre là-bas. »

La chasse aux fantômes était devenue vraiment très étrange, elle était réellement effrayante maintenant. Juliet espérait de tout cœur qu'il ne se passerait rien, elle développait une nouvelle phobie, elle avait peur de souffrir, peur de la douleur corporelle et rien que d'y penser, elle en avait la tête qui tourne...

*Date d'Arrivée : 22/04/2011*

Une fois libéré de l'emprise de cette corde, je descendis lentement de l'étagère à l'aide de l'échelle. Cette femme se révélait plus utile que je ne l'aurais cru. En fait je ne pensais pas vraiment qu'elle me viendrait en aide ... Je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs. Sa voix me semble plus douce ou peut-être n'est ce qu'une impression peu utile.

"Appelle moi Arseniac."

le silence s'installe de nouveau et ça ne te plait guère mais je ne trouve rien de mieux à dire. Elle m'est un peu plus familière mais je garde une certaine distance, elle n'est qu'une inconnue dans un endroit inconnu.

"Oui c'est une bonne idée, je te suis."

Mais à peine ma phrase finie que j'entends une voix. Une vois qui ne vient pas de cette femme mais une autre. Je la regarde avancer avec perplexité. Une autre personne inconnue qui dit n'importe quoi: Quelle chasse aux fantômes ?

"Qui êtes-vous ? Tu sais ce qu'il se passe ici ?"

Je ne me pré-occupé plus d'okamy mais de cette nouvelle inconnue. Méfiance.

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L’arrivée de cette jeune fille stoppa net notre élan d’exploration, intrigué, Arseniac l’interpella d’une manière assez sèche.

« Elle t’a dit s’appeler Juliet, souviens-toi. Par contre si tu en sais plus sur ces lieux, moi aussi je veux bien t’entendre ! Et moi c'est Okamy. »

Elle avait parlé de chasse aux fantômes... Mmh... Mais ça me revient ! Nous étions réunis entre joueurs de RabbitDoubt pour cette fameuse chasse, et puis, plus rien. Sans doute des gaz, je ne vois pas comment ils auraient fait autrement. Une chose est sûre, il vaudrait mieux pour eux que je ne sorte pas vivante d’ici : Je leur ferai payer et ce même s’il s’agit d’une blague de mauvais goût. L’humour a certaines limites.

« Tu t’es réveillée seule Juliet ? Les gens présents tout à l’heure sont forcément quelque part, non ? Je me demande quelle taille fait ce fichu endroit ! Mais nous ne saurons rien tant que nous ne sortirons pas d’ici. »

Je ne notai pas le fait que la poussière se déposant sur moi commençait sérieusement à me déranger, sans compter qu’elle rentrait délicatement dans mes narines alors que je déteste éternuer ! C’est sale et désagréable. Bref, je leur épargnais mes remarques de pseudo-maniaque en herbe. Ces gens sont des inconnus, certes, mais jusqu’à preuve du contraire il n’y a que nous. Je les aiderai sans doute en cas de pépin... Mais eux, en feraient-ils autant pour moi ?

Doctor ♥

Juliet était fatiguée de cette peur constante qui hantait son esprit. Le fait de ne rien savoir de ce qui se passe, de ce qui pourrait arriver. C'était insupportable. Après être entrée dans ce qui semblait être une bibliothèque, Juliet aperçut deux personnes. Ces deux personnes étaient de la partie lors de la chasse aux fantômes. Cependant, les souvenirs des personnes présentes étaient vagues. Même Juliet ne se souvenait pas de grands choses.

L'un avait l'air méfiant, l'autre un peu moins. Pourtant, les deux personnes développaient des traits inquiets sur leur visage. La jeune femme avait alors prit la parole pour demander à Juliet si elle s'était réveillée seule.

« Oui j'étais toute seule, enfin je crois. J'ai entendu du bruit dans l'autre salle mais j'étais trop terrifiée pour voir de plus près ce que cela pouvait être. Je n'ai vu personne, je n'ai entendu personne. Je ne suis même pas sur que les autres sont encore ici. D'ailleurs, je ne suis même pas sur d'être encore dans le manoir, quoi que cette pièce ressemble bien à une grande bibliothèque comme on en trouve dans ce genre de grand manoir sinistre... »

Elle avait peur. Qu'avait-il bien pu arriver. Quelqu'un leur voulait peut-être du mal ? C'était très étrange. Peut-être était-ce l'un des joueurs du serveurs RabbitDoubt, l'une des personnes qui a fait la chasse aux fantômes. Pourquoi ? Pourtant, en apparence, tout le monde s'entendait bien. On pourra vraiment dire que les apparences sont parfois trompeuses. Peut-être que derrière ce tas de pixels avec qui elle s'amusait bien, se cachait un psychopathe ayant soif de sang, soif de souffrance, ayant un besoin d'assouvir certains désir... Cette pensée lui glaça le sang. Elle essayait du mieux que possible de contenir sa peur, elle ne voulait pas exploser devant les autres, elle voulait être plus forte que ça...

HRP : Vraiment désolée pour le temps de réponse, et la qualité de celle-ci :/

*Date d'Arrivée : 22/04/2011*

Je n'ai pas accordé une grande attention à la réplique d'Okamy, je me suis plutôt davantage concentré sur cette personne prénommée Juliet. Je buvais ses mots de cette dernière mais je ne me détendais pas pour autant, des bribes de mémoires me revenais peu à peu. Oui c'est vrai je me souviens vaguement que l'on était plusieurs personnes et que l'on cherchait quelque chose, c'est tout ce dont je suis capable de me souvenir.
La peur de Juliet était palpable dans sa voix mais je ne pouvais rien faire pour elle pour la bonne raison que je commençais à avoir un peu la même sensation, j'essayais tout de même de rester calme pur ne pas aggraver la situation, je devrais en être capable.
Je scrute la pièce pour tenter de trouver quelque chose qui pourrait nous aider.

« Juliet, peux tu nous dire si, dans la pièce dans laquelle tu viens de sortir, il y avait d'autres issues ? »

Je me doute que non mais je préfère m'en assurer, quitte à passer pour un parfait imbécile. Je n'avais qu'une envie: partir de cette pièce. Peut-être que cela aussi c'était palpable, je sens mes doigts qui tremblent un peu et peut-être que ma peau a pâlit plus qu'elle ne l'était à l'origine. Je jetais parfois des coups d'œil à Okamy mais je préférais me concentrer sur Juliet, sur celle qui pourrait nous apporter un échappatoire.

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[ Désolée, soucis techniques divers. Uù’ ]

Je sentais leurs peurs respectives me traverser le corps au point que j'en frissonnai légèrement, contrairement à Arseniac, dont les doigts me rappelaient ceux de ma grand-mère lorsque sa maladie de Parkinson commençait à se développer... C'est qu'il m'en fouterait presque le cafard en plus! Enfin bon. Le jeune homme, donc, me lançait quelques regards de côté bien que son attention restait toute à Juliet, ou plutôt à la réponse qu'il attendait d'elle. Mais peut-être était-elle perdue ailleurs, dans ses pensées, dans ses craintes, ou bien se concentrait-elle seulement afin de ne pas céder à la panique? Personnellement j'y arrivais plutôt bien. Vous me direz, je ne suis pas franchement un exemple, je pourrais rire alors qu'il faut pleurer et chanter alors qu'il faut crier. Du moment qu'il n'y a pas de fait grave et concret, genre avec du sang et tout... Hum, après cette petite réflexion, je me tournai vers mon compagnon de départ, dont la peau s'éclaircirait à vue d'oeil :

"Arseniac, tu n'veux pas t'asseoir un peu? Tu es plutôt pâle... M'enfin, en tous cas il y a une porte ici. Indiquai-je du doigt. On pourrait peut-être essayer de l’ouvrir ?"

Han, les gens m'étonneront toujours, personne n’y avait prêté attention! Ou peut-être est-ce moi qui bug? Et bien, nous dirons que c'est un peu des deux, car c'est sans doute le cas.

Doctor ♥

« Il y avait une autre porte. C'est la première vers laquelle je suis allée, mais je n'ai pas réussi à l'ouvrir. Elle devait probablement être fermée à clé de l'extérieur. »

Le probablement était de trop. Juliet avait belle et bien été enfermée dans une pièce, puisqu'elle n'aurait pas pu, consciemment, fermer la porte d'elle-même. Cependant, la personne qui a fait ça n'avait probablement pas vu qu'une autre porte, ouverte, se trouvait sur l'autre mur. Au fil des mots, le visage d'Arseniac blanchissait. Était-ce une simple impression ? Apparemment pas. Il devait avoir peur, comme Juliet d'ailleurs. Il tremblait légèrement, mais ne voulait surement pas le montrer. Juliet ne voulait d'ailleurs pas le faire remarquer davantage. Cependant, Okamy le remarqua et lui proposa de s'assoir.

De plus, il y avait une porte. Okamy venait de la remarquer alors que nous ne prêtions même pas attention à ce qui se trouvait autour de nous. Une porte ouverte, peut-être ? Il fallait s'en assurer. Juliet s'élança vers la porte, en espérant qu'elle s'ouvre sous le poids de son corps qu'elle allait écrasé contre. Rien du tout. Elle était elle-aussi fermée. Juliet ne pu retenir une larme. Ils étaient coincés, peut-être pour plus longtemps qu'ils ne se l'imaginaient. Pourquoi cela arrivait maintenant ? Les chasses aux fantômes se faisaient souvent dans ce genre d'endroit. Il n'y avait jamais de soucis à la télévision. Et s'ils étaient seuls, ils seraient coincés pour toujours. Il ne restait donc plus qu'à prier que quelqu'un vienne, ou peut-être fallait-il simplement chercher une clé dans la bibliothèque, mais c'était comme chercher une aiguille dans une meule de foin...

« La porte est fermée. S'il n'y a personne dans le château, autant se mettre directement à chercher une clé parmi ces milliers et ces milliers de livres... »

Juliet avança entre deux étagères, et observa chaque livre. Elle en prenait un, l'ouvrait, regardait dans les pages, sur l'étagère, et, s'il n'y avait rien, elle le reposait pour prendre le suivant. Cela allait durer probablement longtemps, mais c'était apparemment leur seul espoir de sortir...

*Date d'Arrivée : 22/04/2011*

Au milieu de cette ambiance tendue, il est vrai que je me laisse envahir par la peur qui se fait de plus en plus grandissante dans mon fort intérieur. Il n'y avait qu'Okamy qui semblait ne pas céder à la panique, je trouvais cela rassurant d'avoir une personne comme elle. Il faut bien quelqu'un qui puisse ramener les autres à la raison sinon on ne s'en sortira jamais.

« Thanks, Okamy. »

Je pris place sur le fauteuil où était Okamy quand nous nous sommes réveillé. Lorsque je m'assis je me mis à respirer lentement, jetentais de remettre de l'ordre dans ma tête. Je me souviens de tout, de notre présence à tous ici mais je ne comprends pas pourquoi j'étais attaché à une étagère. Je ne pris même pas la peine de regarder la porte que pointait Okamy.

« De toute façon qui ne tente rien n'a rien. Et puis d'après toi, Juliet, il n'y en a pas d'autre. »

Quand Juliet ne put ouvrir la porte, l'ambiance est devenu d'avantage pesante et effrayante. Je me levas du fauteuil pour aller examiner la porte de plus près, je ne peux pas rester en place plus longtemps.

« Dîtes, vous ne les trouvez pas étrange, ces portes ? On dirait qu'elles ne fonctionnent pas avec une clef. »