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 [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]

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MessageSujet: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeVen 29 Avr - 17:24

Le maître des lieux semble avoir opté, de son vivant, pour des tons écarlates et rouge sang, dans cette chambre. On y entend parfois de faibles gargouillements qui rappellent les dernières plaintes d'un torturé... Cette pièce est fermée à clé, aussi vous faudra-t-il en trouver la clé avoir de pouvoir libérer les joueurs pris au piège à l'intérieur.
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Soleyne
So' Maléfique
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SoleyneDate d'Arrivée : 17/04/2011

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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeSam 30 Avr - 15:45

Un faible cri, au loin, quelque part. Longtemps, il retentit, sans que Soleyne ne l'entende vraiment, trop indistinct, trop étouffé, encore, pour qu'elle ne puisse réagir.
Il y avait eu cette lumière, quand elle était sortie, pour la première fois, de son hôpital. Cette lumière vive qui avait brûlé ses yeux ; mais elle avait juste eu le temps de s'y était vite habituer. Juste le temps ... avant que tout ne redevienne noir. Une fois encore, elle se retrouvait plongée dans l'obscurité.Elle se souvient d'une douleur lancinante, quelque part derrière son crâne. Et c'est tout. Une douleur lancinante, dont elle sait être la cause de sa perte de connaissance.

L'obscurité avait ressurgit brusquement. Elle s'y trouvait encore, quoi qu'elle arrivait maintenant à continuer de réfléchir. Elle était donc vivante. Les idées se faisaient de plus en plus clair au fur et à mesure que les secondes passaient. Et le cri se faisait de plus en plus clair aussi. Plus fort aussi. Plus strident.
Brusquement, elle se réveilla de son inconscience, arrachée du rêve sans image dans lequel elle était plongée. Il lui fallait maintenant réfléchir non plus sur ce qui était arrivé, mais sur ce qu'il se passait maintenant.Elle était allongée sur le sol, au milieu d'une salle très peu éclairée -comme autrefois-, aux murs d'une couleur étrange : écarlate, rouge sang. Elle repensa à ce qui l'avait réveillée. Un cri aigu, qui lui avait percé le cerveau. Alors elle se rendit compte qu'elle n'était pas dans son hôpital, mais dans un endroit qu'elle ne connaissait pas. On l'avait emmenée dans une espèce de chambre vide et presque plongée dans la pénombre. Était-ce un kidnapping ? Mais cette perspective ne fit aucun effet à Soleyne. Car elle n'était pas seule ; il y avait quelqu'un d'autre dans la pièce.

Quelqu'un d'autre qui semblait s'être réveillée en même temps qu'elle, pour la même cause : le cri aigu dont elle ne connaissait ni la provenance ni la source. C'était une jeune fille, d'à peu près son âge : en tout cas bien moins vieille que les personnes auxquelles elle avait eu à faire autrefois, à l'hôpital. Il y avait encore peut-être quelques heures.

Elle n'avait aucune connaissance de l'heure qu'il était, ni même du jour, mais elle s'enfichait. Elle était sortie. Qu'importait ce lieu, elle se concentra pleinement sur cette personne féminine qui se trouvait en face d'elle. Une nouvelle perspective d'apprentissage s'offrait à elle. L'observation. L'étude continuait, dans un tout nouveau contexte. Ahh elle sentait la joie de l'étude revenir en elle. L'apprentissage allait débuter. Son visage était maintenant plus illuminé, elle semblait parfaitement éveillée. Ses longs cheveux emmêlés d'un noir presque invisible au vu de la pénombre presque entière dans lesquelles elles étaient plongées coulaient devant ses yeux, et tombaient presque jusque ses genoux. Elle avait le visage extrêmement blafard, et les iris sombres, sans lumière. Elle n'avait aucun sourire, et le regard appuyé de manière indécente sur la jeune fille en face d'elle.Elle n'attendait qu'un geste de sa colocataire pour pouvoir plus clairement la discerner. Elle voulait voir à quoi elle ressemblait.
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeSam 30 Avr - 20:23

Citation :
« Cette sensation... de flotter... j'avais oublié ce que c'était. — NON ! NE M'ABANDONNE PAS ! NOON !! »


Juliane se réveilla, comme lorsqu'on se réveille d'un cauchemar. Des grands yeux horrifiés, le souffle court, aspirant tout l'air de la pièce comme après avoir été coupé d'oxygène pendant un long moment, les mains crispées sur les bords froids de la baignoire, le visage livide. Elle respirait bruyamment, commençait à transpirer, continuait par trembler de froid, de peur et d'horreur à la fois. Un liquide froid auquel Juliane ressentait au contact une certaine répugnance, un dégoût si aigu que ça lui prenait aux tripes, un liquide acide montait de son estomac, la peur l'étranglait. Elle sortit de la baignoire en un clin d'œil, comme si sa propre vie en dépendait. Elle grelottait, se rassit, contre la baignoire, dos à l'eau. Elle monta ses genoux au niveau de sa poitrine, les entoura avec ses bras et regardait dans le vide. Elle essayait ainsi de se réconforter, de reprendre son calme, de faire disparaître les tremblements qui l'agitaient. Elle mit un certain pour se rendre compte qu'elle n'était ni dans sa chambre, ni dans la salle de bain, ni morte. L'obscurité l'entourait, néanmoins, ce n'est pas de cela qu'elle avait peur.

Il lui fallut quelques minutes pour se concentrer sur autre chose que ses pensées et ses cauchemars. Au bout de ce temps, elle aperçut une faible lueur venir de l'autre côté de la pièce. Se concentrant sur cette lueur, elle aperçut une silhouette, assise, immobile. Sa tête bourdonnait trop pour réussir à réfléchir. Elle s'en fichait, pour l'instant, de cette silhouette. Un cadavre, un mort-vivant, un fou furieux psychopathe, peu importe. Que faisait-elle ici ? Elle se trouvait dans un endroit étranger à ses souvenirs, rouge sang, peu éclairé, avec une baignoire, un faible générateur de lumière et un inconnu, qui semblait la dévisager ce qu'elle découvrait au fur et à mesure que Juliane s'habituait au manque de luminosité.
Finalement, les tremblements de peur cessèrent, mais la jeune femme avait toujours autant froid. Pourquoi s'était-elle retrouvée dans une baignoire ? Quelle mauvaise blague. Elle commençait à sentir la peur l'envahir, étrange sentiment qu'elle n'avait plus l'habitude de côtoyer depuis longtemps. Ce sentiment s'accentua quand elle vit avec dégoût qu'elle se trouvait si près d'une source énorme d'eau.
Elle se releva, chancelante, et traina ses pieds vers la silhouette, doucement. Tandis qu'elle s'approchait, des questions envahirent son esprit. Est-ce un serial killer ? La raison pour laquelle Juliane était dans cette pièce sombre, dans cette baignoire ? Les mots s'échappèrent tous seuls :

- Qui êtes-vous ... ?

Elle n'était pas sûre de la prononciation, encore moins de ce qu'elle faisait. Elle se souvenait de films qu'elle avait vu, ou plutôt qu'on lui avait raconté. Des scènes d'horreur dont elle souvenait par les nombreuses crises d'angoisses et insomnies qui accompagnèrent ses séances de visionnage ou de narration. Allait-il la déchiqueter, la torturer avec l'eau de la baignoire, lui arracher des parties de son corps ? Cela existait après tout, des dégénérés avides de sang. D'où tire-t-on les scénarios de films, hein ? Même le plus sadique des scénaristes n'arriveraient pas à autant de réalisme et d'horreur. Toujours est-il que Juliane était trempée, démaquillée, grelottait et avançait sans assurance vers la silhouette, jusqu'à s'arrêter à quelques mètres d'elle. Son regard se posa ensuite sur la source de lumière qui peut-être se transformerait en source de chaleur...
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Soleyne
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SoleyneDate d'Arrivée : 17/04/2011

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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeLun 2 Mai - 21:25

C'était là un détail qui avait échappé à Soleyne : sa nouvelle source d'étude était assise dans une baignoire.
Etrange détail que celui-ci.

Ahhh ! il semblait donc que Soleyne se retrouvait une nouvelle fois dans une sorte de salle d'étude. Encore. Finalement, elle se retrouvait au point de départ.

La patiente était-elle donc folle, ou en fait sainte d'esprit ? C'était une chose qu'elle vérifierait plus tard. Pour l'instant, la jeune fille avait bougé. Elle semblait elle aussi perdue, du moins, ne savait pas où elle était, car comment se perdre quand on se trouve dans une seule pièce ? Elle avait ouvert les yeux, semblait-il en même temps qu'elle, et la voilà qui découvrait les lieux en même temps qu'elle. C'était une chose bien passionnante que de voir une personne faire exactement la même chose que soit en même temps.

Ohhh, choses bien différentes mais tellement passionnante.

Elles étaient là, seules toutes les deux, dans cette salle écarlate et sombre, vide, si ce n'était cette baignoire et ... quoi d'autre ?
Soleyne regarda autour d'elle, questionnant du regard l'environ à la recherche d'un quelconque élément qui lui avait échappé lors de sa première enquête visuelle.

Quoi donc ? Une porte, certes. Fermée, d'une part. Verrouillée ? Elle ne saurait le dire. Surement, si on suivait la logique des choses. Il semblait que les deux jeunes filles avaient été kidnappées. Ça changeait la donne - entièrement la position de Soleyne : elle n'était donc plus là en tant qu'observatrice, mais en tant que patiente.

Hum ... Ahhh il lui fallait donc se montrer humainement normale, à présent. Comme une jeune fille normale, sans histoire, sans passé étrange.

Un pas, puis deux ... la jeune fille était sortie de sa baignoire, grelotant, claquant des dents. Elle s'avançait vers Soleyne qui ne broncha pas et se contenta de l'observer sans ciller. C'était une fille aux cheveux sombre et aux grand yeux beaux comme l'océan. Un regard appréciable qui laissa Soleyne occupée pendant quelques temps.

Il lui sembla qu'on lui avait posé une question. Idiote en somme, était-ce vraiment important mais ... fallait-il répondre quand même ?

" Qui êtes-vous ? "

Soleyne pouvait bien lui retourner la question, mais elle ne le ferait pas. Ça ne l'intéressait pas. La véritable question, c'était plutôt : où étaient-elles ? Mais là Soleyne doutait que la jeune fille puisse lui apporter une quelconque réponse valide, alors elle ne dit rien, et continua de fixer la demoiselle qui s'approchait d'elle. Jusqu'où s'avancerait-elle avant d'enfin s'arrêter ?

Un léger gargouillement retentit alors, quelque part dans la pièce. Quelque part dans l'atmosphère. Soleyne leva instinctivement son regard pour regarder, non pas observer, le plafond. Elle savait bien qu'elle n'y verrait rien mais son geste avait parlé pour elle. Elles n'étaient pas seules. ...
Alors d'autres patients se trouvaient là, ou était-ce seulement un cri venu d'un autre monde, comme elle en entendait parfois, dans sa chambre, avant ... de ces ombres étranges qui lui faisaient peur.

Soleyne tressaillit, mais consciente de marquer là un brin de faiblesse, elle baisse son regard de nouveau sur la jeune fille et ne tressaillit plus. Il lui fallait être forte et se montrer intelligente. Et inculquer son savoir aux autres.

" A quoi te servirait-il de le savoir ? A quoi t'avancerait-il de connaitre mon prénom ? "

Elle parlait d'une voix calme mais sourde, presque provocante. C'était le ton naturel qu'elle avait acquis au fil du temps.
Elle marqua une pause, observant la réaction de sa partenaire de salle. Là donc Soleyne faisait preuve d'impolitesse. Était-ce un mal ? Qu'allait croire la fille aux yeux de mer ?
Oui c'était mal de se montrer impoli, et de ne pas répondre aux questions. Il fallait s'y plier, même si ça ne servait à rien.

Soleyne haussa des épaules.

" Je m'appelle Soleyne. Voilà la réponse à ta question. As-tu d'autres questions inutiles de ce genre là à me poser ? Crois-tu vraiment que ce soit le moment de faire connaissance ? "

La jeune fille tremblait de ses vêtement mouillés. Soleyne, elle, s'était réveillée parfaitement sèche. Là s'inscrivit le premier détail dans sa mémoire ...
Sur ce, Soleyne se leva sans plus prêter attention à la fille, et s'avança vers la porte. Elle s'arrêta devant, et resta posée, là, écoutant les potentiels bruits qu'elle pourrait entendre de l'autre côté.
Rien.

Sa main se porta donc à la poignet. Elle tourna doucement vers la droite. Aucun déclic, rien. La porte était verrouillée. C'est ce qu'elle pensait : on les avait enfermées.

Pourquoi ?

Là, Soleyne se retourna et retourna à sa place. Seulement, elle resta debout et porta son regard une fois de plus sur la fille. Un petit rictus fit trembler ses lèvres.

" Fermé, amusant non ? Finalement, on va avoir le temps de faire connaissance. "

Son regard blanc se fit sombre d'un coup. Elle planta ses yeux droit sur la victime.

" Dis-moi ce que tu sais, ce que tu te rappelles des instants qui précédent directement ta venue ici, si je puis me permettre de nommer notre présence ainsi. "

C'était certainement un ordre, plus qu'autre chose, mais c'était peut-être une information dont Soleyne aurait besoin. Pas de chichi, donc. Pas de crêpage de chignon, la fille devrait répondre, c'était certainement la chose la plus intelligente à faire.




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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeMar 3 Mai - 20:49

Rien, même pas une réponse. Juliane avait peur. Plus qu'avant du moins. La jeune fille qu'elle pouvait identifier à présent, ne faisait rien si ce n'est la fixer. De ses yeux blancs. Mais heureusement quelques temps plus tard, un bruit étrange vint casser ce long silence. La fille sans nom leva sa tête vers le plafond, comme pour se rassurer que personne n'était là haut à les espionner. Ce bruit ne dérangea pas Juliane plus que ça, elle en avait l'habitude. Ou alors ne comprenait pas vraiment la situation pour s'en inquiéter autant que sa compagnie. Juliane suivit son regard, et parcourut de ses yeux le plafond, noir faute de lumière, comme si la jeune inconnue voulait lui montrait quelque chose. Mais elle n'aperçut rien. Normal. Elle ne put non plus distinguer le frisson qui parcourut la fille et ne retourna la tête vers elle que lorsqu'elle daigna lui répondre.

" A quoi te servirait-il de le savoir ? A quoi t'avancerait-il de connaitre mon prénom ? "

Juliane fut.. comment dire... Choquée, mais rassurée. Choquée de la réponse, pour une question si simple. Elle n'avait jamais compris ce genre de personnes, qui tournent autour du pot, et font tout un cinéma d'une petite réponse de deux ou trois syllabes tout au plus. Au lieu de répondre directement et de se taire ensuite. C'était agaçant, un rien frustrant. Juliane sut néanmoins retenir son mécontentement. Pourquoi répondre à une question par une autre question ? Absurde, totalement absurde. Enfin bref, elle ne cilla pas, continua de fixer son interlocuteur, attendant une vraie réponse. Ce n'était pas si compliqué, si ? Juliane était tout sauf impatiente, elle saurait son prénom bien assez tôt. Et puis après tout, elle avait raison, ce n'était pas si important que cela. Rassurée également, car ce n'était pas un tueur sanguinaire. Aucun tueur n'aurait pu dire ça, du moins elle le pensait. Répondre comme elle l'avait fait ne recquierait qu'un esprit rebelle, solitaire, qui ne s'accommode pas de trucs inutiles comme les salutations ou présentations. Soit. Néanmoins, après une petite pause, elle répondit. Là encore, Juliane fut choquée. Imprévisible personne.

" Je m'appelle Soleyne. Voilà la réponse à ta question. As-tu d'autres questions inutiles de ce genre là à me poser ? Crois-tu vraiment que ce soit le moment de faire connaissance ? "


Au moins Juliane était fixée, Soleyne n'allait pas la tuer. Ainsi elle se détendit légèrement. Pas trop, car elle avait toujours autant froid. Si elle pouvait prendre la personne qui l'avait fichue dans cette baignoire -elle frissonna à cette pensée- entre quatre yeux, Juliane lui ferait très certainement la peau.
Juliane sortit de ses pensées lorsque Soleyne -enfin elle pouvait mettre un nom sur cette silhouette- se leva en direction de la porte que la fille n'avait pas encore remarqué. Elle marqua une pause, puis essaya d'ouvrir, en vain, bien entendu. C'était tellement logique que Juliane esquissa un sourire. La jeune fille aux yeux blancs, aux longs cheveux noirs - premier point commun- fit machine arrière. Le destin fit que les banalités dont elle ne voulait rien savoir allaient être le sujet de leur conversation...

" Fermé, amusant non ? Finalement, on va avoir le temps de faire connaissance. "

Néanmoins, sa réplique fit frissonner d'angoisse Juliane. Yeux dans les yeux, cela était déjà embarrassant, et encore plus lorsque le blanc de ses yeux devenait sombre, inquiétant... Le ton de sa voix n'aidait pas la fille aux yeux bleus à se sentir plus à l'aise. Bien entendu, Soleyne s'en fichait qu'elle soit à l'aise ou non, ce qu'elle voulait c'était comprendre. D'ailleurs, Juliane commençait à le vouloir également.

" Dis-moi ce que tu sais, ce que tu te rappelles des instants qui précédent directement ta venue ici, si je puis me permettre de nommer notre présence ainsi. "

Juliane ne prit pas le temps de marquer une pause ou de répondre par une autre question comme Soleyne l'avait fait auparavant, elle répondit juste d'une traite.

- Aucune idée.

Et vraiment, elle n'en avait aucune idée. Il fallait détendre l'atmosphère, pensa Juliane. Elle essaya.

- Joli tatouage au passage. Je l'ai vu quand tu t'es levée pour ouvrir la porte.

Juliane était gênée, changer de sujet comme ça... Soleyne allait certainement le prendre assez mal, mais tant pis.


Dernière édition par Juliane Ryven le Mer 4 Mai - 14:41, édité 1 fois
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Soleyne
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SoleyneDate d'Arrivée : 17/04/2011

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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeMar 3 Mai - 22:59

Soleyne n'avait pas les yeux qui changeaient de couleur. Non, ses yeux étaient blancs et le restaient. C'est son regard qui était sombre, non pas ses iris. L'impression, peut-être, d'avoir des yeux noirs qui nous fixaient, mais ce n'était qu'impression, pas la réalité.

Soleyne fixait donc la jeune fille de ses yeux blancs mais mauvais - sombres -, s'attendant à avoir une réponse un plus longue que celle qu'elle avait elle-même offerte, mais elle n'eut comme finalité que deux mots :

" Aucune idée. "

Soleyne sentit ses épaules relâcher tandis qu'elle s'écroula sur le sol, dans un choc amortit par ses fesses. Elle soupira d'un souffle agacé, ses jambes venant se croiser dans la position du tailleur. Là, elle croisa les bras, l'air mécontent posé sur l'ignorante. Aucune idée. Non mais vraiment... .
Soleyne aurait voulu changer sa question, du moins, la poser sous un autre angle, mais elle fut interrompue in extrémiste, alors qu'elle ouvrait la bouche :

- Joli tatouage au passage. Je l'ai vu quand tu t'es levée pour ouvrir la porte.

La réaction de Soleyne fut spontanée : elle haussa son sourcil gauche. Un tatouage ? Soleyne toisa la fille d'un regard dédeigneux.

" Je n'ai pas de tatouage ! "

C'était catégorique. Soleyne savait qu'elle n'avait pas de tatouage. Les seules marques non naturelles et potentiellement colorées qu'elle avait eu au long de toute sa vie, c'étaient les traces de sang des victimes qu'elle disséquaient dans ses sujets d'études, ou les gens qui lui saignaient à la figure. Mais des tatouages, ou même un : jamais !
Cependant, comme pour se rassurer, Soleyne tourna son regard vers ses épaules. La fille avait dit "quand tu t'es levée pour aller ouvrir la porte", ce qui voulait dire que si -et seulement si - Soleyne avait réellement quelque chose, ça se passait derrière. Derrière, oui, et c'était bien là le problème : Soleyne ne pouvait rien voir, donc rien constater.

De là, elle tenta quand même une petite intervention d'elle même, sans grand résultat. Son regard vacillait entre ses épaules/son dos, et la jeune fille, comme si elle cherchait en vain à faire cracher le morceau à la jeune fille. Mais rien, non rien ne parut troubler ses paroles. Soleyne haussa alors de son même sourcil, une nouvelle fois. Elle ne disait rien, et resta là à toiser une nouvelle fois la jeune fille de son regard tout blanc, sa main droite toujours perchée sur son épaule gauche, essayant de tirer au plus possible sa peau vers elle.

Il fallait bien essayer ...

" Soit... ."

Elle se retourna, et laissa voir son dos, tandis que son bras droit venait maintenant soulever sa longue chevelure épaisse. Si Tatouage il y avait, Soleyne ne savait fichtrement rien d'où il provenait.

" Dis-moi à quoi ça ressemble. "

Soleyne se laissa observée, cou tendue, nue, vulnérable ... . Peut-être bien qu'elle était en danger, ici, avec elle. Après tout que savait-elle de sa compagne de chambre ?

" D'ailleurs ... dis-moi une chose. Tu ne trembles plus ? Tu es encore parfaitement mouillée, pourtant, non ? "

Soleyne regardait sur le côté, un bout de jambe de la fille dans son champ de vision, ainsi qu'une moitié de corps. Son expression était pas trop dure à discerner non plus. Il suffisait de regarder.
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeMer 4 Mai - 15:44

" Je n'ai pas de tatouage ! "

Comment ça, pas de tatouage. Soit Soleyne se fichait de Juliane, soit elle était mentalement attardée. Ou alors Juliane était aveugle. Néanmoins, la jeune fille se retourna tout de même pour vérifier si elle avait un tatouage, curieux de sa part sachant qu'elle disait n'en avoir aucun, mais intelligent, car elle avait déduit de par la remarque de Juliane où il pouvait se trouver. C'était assez drôle de voir la fille se tortiller sous les yeux rieurs de Juliane qui paraissait bien déterminer à la laisser faire.
Mais étrangement, elle tourna son dos vers Juliane, le dégagea de ses cheveux et ordonna :

" Dis-moi à quoi ça ressemble. "

Elle n'eut pas le temps d'y répondre qu'elle ajouta :

" D'ailleurs ... dis-moi une chose. Tu ne trembles plus ? Tu es encore parfaitement mouillée, pourtant, non ? "

Totalement idiot. Bien sûr que la jeune fille était encore trempée, et avait froid, mais se tortiller dans tous les sens, trembler et se recroqueviller sur elle n'allait rien arranger. Et pour le respect, elle n'irait pas gigoter devant Soleyne. Et puis aussi la chaleur que dégageait les torches réchauffaient Juliane, un peu au moins.
Elle jeta un coup d'œil vers les torches en répondant vaguement :

- Ca me réchauffe.


Elle marqua une pause et continua :

- Ton tatouage, si t'admets en avoir un, se situe entre tes deux épaules, à quelques centimètres de ta nuque. C'est un code barre. Si tu ne voulais pas en parler, il fallait le dire, pas besoin de m'agresser. Ce n'est pas de mon plein gré que je suis ici, alors ne lâche pas ta frustration sur moi.

Juliane, en effet, commençait à ne plus supporter ce ton mélodramatique d'adolescent rebelle et effronté. Sans un mot ni regard vers la fille aux cheveux noirs, Juliane se rapprocha des torches. Prenant des bouts de sa chemise, de son pantalon et autres vêtements, elle les entortillaient afin de faire s'écouler l'eau retenue dans les tissus. L'eau qui s'écrasait à terre orchestrait un bruit qui faisait écho dans toute la pièce. Elle fit ceci pendant un moment, et quand tout le liquide semblait avoir été égoutté, elle arrêta. Ses habits étaient à présents froissés et humides. Puis elle s'approcha au maximum de ces radiateurs improvisés, en regardant Soleyne.

- Et toi, tu te souviens de quelque chose ?

Son ton se voulait hargneux, un peu plus qu'avant. Juliane était énervée. Pourquoi cette fille se comportait-elle de cette manière ? Était-ce de sa faute si elle se retrouvait enfermée là ? Non. Alors à quoi bon tout ce cinéma.
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Soleyne
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SoleyneDate d'Arrivée : 17/04/2011

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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeMer 4 Mai - 19:35

Alors ça la réchauffait ... des petites torches. Soit !

Soleyne ne répondit pas, se contenta de cette réponse. Elle laissa faire le silence, tandis que la jeune fille analysait son dos, et plus précisément son tatouage.

- Ton tatouage, si t'admets en avoir un, se situe entre tes deux épaules, à quelques centimètres de ta nuque. C'est un code barre. Si tu ne voulais pas en parler, il fallait le dire, pas besoin de m'agresser. Ce n'est pas de mon plein gré que je suis ici, alors ne lâche pas ta frustration sur moi.

Soleyne sembla étonnée par cette brusque réponse. Il est vrai que le comportement naturel de Soleyne était toujours de répondre sur un ton défensif. Les personnes pouvaient toujours se sentir agressés par elle, mais jamais encore on ne lui avait répondu de la sorte. Peut-être bien était-ce parce qu'elle avait toujours été face à des personnes incapables de communiquer au mieux. De réfléchir au mieux. C'était le ton qu'elle devait employer devant les patients, et elle l'avait gardé.
Soleyne ne répondit pas. Qu'avait-elle à dire à cela ? Gâcher sa salive pour des explications veines ? Nullement.

Elle laissa juste échapper un petit rire moqueur. Oui, Soleyne jouait la jeune fille. C'était comme ça.

Donc, son tatouage, car tatouage il y avait, avait la forme d'un code barre ? Qu'y avait-il de beau là-dedans ? Qui avait-il de joli dans un code barre ? Rien. De l'originalité, certes, mais la fille aux yeux de mer avait dans ce cas là des goûts bien étranges. Même pas ésotériques. Incompréhensibles.
Tatouage il y avait donc.

La situation devenait elle aussi autant étrange que ce tatouage. D'une part elles étaient - il semblait bien - toutes les deux emmenées dans cette pièce verrouillée et sombre sans aucune indication, et sans souvenir, et maintenant l'on retrouvait un tatouage dans le dos de Soleyne. Était-il vrai au moins ou n'était-ce qu'un stupide marquage à l'encre ?
Oserait-elle enquiquiner cette jeune fille renfrognée pour le lui demander ? Non, ce n'était guère important. Si le tatouage avait été tracé à l'encre, elle l'enlèverait bien assez tôt. N'y avait-il pas une baignoire dans leur pièce ? Si le tatouage avait réellement été piqué sous sa peau, elle le garderait sans n'y plus rien faire. Là était le fait réel et impénétrable.
D'ailleurs, le tatouage, elle en était sûre, n'était pas là par hasard, il n'était donc pas question de l'enlever maintenant. Plus tard peut-être mais pour l'heure, là c'était pas la chose la plus importante, il n'y avait donc pas utilité à poser le problème. Elle resta donc silencieuse, tandis que l'autre fille séchait ses vêtements en les tordant par petits bouts pour en évacuer l'eau.

Il n'en vint donc qu'une insistance.

" Je n'avais pas de tatouage."

Elle insista bien sur le "pas", et marqua bien l'imparfait. Par là peut-être la fille comprendrait ce que Soleyne voulait dire... .
Son regard se fit insistant, pénétrant. Vicieux, plissé. Poignardant.
La fille aux vêtements mouillés la sentirait peut-être si elle ne l'avait pas regardée à ce moment là, la transpercer du regard, et l'obliger par la pensée à se retourner. Mais il fallait bien qu'elle le comprenne ... . Soleyne n'avait aucune raison de mentir, et rien à cacher, ni même un banale tatouage, ce que d'ailleurs la jeune fille aurait du comprendre dès le début si elle avait un temps soit peu accordé de l'importance au caractère de Soleyne.
Soleyne n'accordait guère d'importance aux choses futiles, et mentir était une chose futile dans une telle situation. La fille aux yeux bleus l'avait dit elle même.

- Et toi, tu te souviens de quelque chose ?

Ainsi donc elle s'énervait. Que l'homme était étrange, et en même temps si prévisible. Soleyne esquissa un sourire, plus pour elle que pour la fille, tandis que son visage se posait un peu plus sur la gauche, quelque part sur un mur, ou sur une torche, elle n'en avait guère connaissance, réfléchissant plus qu'observant. C'était regarder sans voir.
Une moue amusée, et en même temps pincée par la réflexion, une sorte de grimace mignonne, elle avait plissé les yeux tandis que ses souvenirs remontaient. Elle s'en rappelait depuis qu'elle avait réouvert les yeux et pris conscience qu'elle était encore en vie. Oui.

Elle sortait de son hôpital. La lumière avait alors transpercé ses yeux pour la première fois en une quinzaine d'années tout au moins. Et d'un coup, plus rien. Juste cette douleur soudaine à l'arrière de son crâne. Ce liquide chaud qu'elle ne connaissait que trop bien, et puis ce fut l'obscurité totale, jusqu'à ce qu'elle ne ré ouvre les yeux : ici.

Elle leva son regard sur la jeune fille.

" Oui. Je me rappelle de quelque chose. "

Elle forma un silence de quelques secondes avant de reprendre.

" Je sortais de chez moi, enfin. Éblouie par le soleil. Et puis ... là l'obscurité m'a prise d'un coup. Le parfait contraste. Je suis retournée dans mon obscurité aussi vite que je ne l'avais quitté, alors que quelque chose m'eut frappée à l'arrière de la tête. J'ai saigné, d'ailleurs, j'en ai encore quelques résidus - elle mis sa main dans sa tignasse - collés par ci par là. Et je me suis réveillée ici. En même temps que toi. C'est tout ce dont je peux te dire qui soit utile à cette affaire. "

Elle s'arrêta là, contemplant toujours la fille en attente d'une réaction. Et puis une idée lui vint : celle du tatouage. Un code barre, c'était étrange, non ? Et certainement pas une coïncidence.

Soleyne porta sa main à ses cheveux, les pris tous dans une seule poigne et les souleva, sous forme de queue de cheval, découvrant un peu son dos, et par là, son tatouage.

" Hey, tu crois que j'ai un prix ? A ton avis je vaux combien ? "

Oui, Soleyne savait faire de l'humour, mais sa réaction n'en était pas futile pour autant. C'était soumettre là l'hypothèse qu'elle allait peut-être être vendue ou quelque chose comme ça. Un code barre, à quoi ça servait à l'origine ? A mettre un prix sur un objet. A rien d'autre.

" D'ailleurs, je pense que, comme nous y sommes, tu en as un aussi. Si on en suit la logique, avant d'arriver ici, je n'avais rien, en arrivant, j'ai quelque chose, donc il t'es certainement arrivé une chose similaire, dans le genre tatouage ou pinçon, je ne sais quoi encore, mais quelque chose qui te démarquerait de ta vie antérieur. "

Sans attendre, elle se leva avant d'avoir fini sa phrase qu'elle continua en s'approchant de la fille soudée à ses torches. Elle lui attrapa le bras sans demander l'autorisation, et la palpa comme elle pu.

" T'es mouillée, ça veut surement dire que la personne qui nous a mises ici voulait que tu te déshabilles. Ça doit être caché quelque part là-dessous. Si tu voulais bien coopérer ... qu'on y voit plus clair dans cette affaire ... . Simple supposition, mais je suis certaine d'avoir raison. C'est dans la logique de la psychologie humaine : quand on a froid on fait tout pour se réchauffer. On enlève la cause de l'impression de froid. Tes vêtements. "

Elle attendit que la fille bouge, aillant lâché son bras quand elle eut fini de vérifier qu'il n'y avait rien, ou alors sûrement lorsque la fille le lui aura repris en s'énervant. Elle continua de soumettre ses hypothèses tant qu'elle les avait encore dans la tête, clairement explicables, en espérant que cette fois-ci la fille prenne soin de prendre en compte ce qu'elle disait sans s'emporter.
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeLun 9 Mai - 19:38

" Je n'avais pas de tatouage."

D'après le ton employé, Soleyne avait l'air vraiment sérieuse, finalement était-elle honnête... Mais c'était vraiment, vraiment très bizarre... Pourquoi quelqu'un lui aurait tatoué un code barre à son insu... Juliane ne put réfléchir à ce qu'il pourrait signifier, tellement c'était idiot. Un code barre ? Quelle sorte d'idiot tatouerait un code barre sur quelqu'un ? Même un serial killer ne le ferait pas... Enfin jusque là du moins... Un serial killer, oui, parce qu'elles étaient deux et qu'elles se trouvaient dans une pièce glauque. Si ca avait été un kidnappeur, elles se seraient retrouvées attachées pour ne pas s'enfuir. Soleyne répondit enfin, ainsi Juiane sortit de ses pensées qui ne menaient à rien.

" Oui. Je me rappelle de quelque chose. "

Juliane attendait la suite, sans marquer aucune sorte d'impatience.

" Je sortais de chez moi, enfin. Éblouie par le soleil. Et puis ... là l'obscurité m'a prise d'un coup. Le parfait contraste. Je suis retournée dans mon obscurité aussi vite que je ne l'avais quitté, alors que quelque chose m'eut frappée à l'arrière de la tête. J'ai saigné, d'ailleurs, j'en ai encore quelques résidus - elle mis sa main dans sa tignasse - collés par ci par là. Et je me suis réveillée ici. En même temps que toi. C'est tout ce dont je peux te dire qui soit utile à cette affaire. "

Cela ne choqua pas la jeune fille plus que ça. On les avait enlevé, rien de plus. Par derrière, elle n'avait pu voir son agresseur. Cela n'avait pas beaucoup aidé. Mais bon, c'était une question assez sensée dans ce genre de situation. A nouveau Soleyne montra son tatouage.

" Hey, tu crois que j'ai un prix ? A ton avis je vaux combien ? "

Juliane sourit, comme quoi tout le monde avait un brin d'humour quelque part. Mais de là sous-entendre qu'elles soient là pour être vendu... N'importe quoi. Autant faire croire qu'on allait les afficher sur un stand public en plein désert devant une foule de gens affreux faisant leur marché d'esclaves. L'esprit humain pouvait être tellement tordu quelques fois...

" D'ailleurs, je pense que, comme nous y sommes, tu en as un aussi. Si on en suit la logique, avant d'arriver ici, je n'avais rien, en arrivant, j'ai quelque chose, donc il t'es certainement arrivé une chose similaire, dans le genre tatouage ou pinçon, je ne sais quoi encore, mais quelque chose qui te démarquerait de ta vie antérieur. "

A ce moment précis, elle se leva, s'approcha de Juliane et commença à la toucher, pour voir si elle avait un quelconque tatouage. Juliane ne put s'empêcher de crier et de gigoter afin de se défaire de la prise qu'avait Soleyne sur elle.

- Mais arrête ! Tu fais quoi ?!

" T'es mouillée, ça veut surement dire que la personne qui nous a mises ici voulait que tu te déshabilles. Ça doit être caché quelque part là-dessous. Si tu voulais bien coopérer ... qu'on y voit plus clair dans cette affaire ... . Simple supposition, mais je suis certaine d'avoir raison. C'est dans la logique de la psychologie humaine : quand on a froid on fait tout pour se réchauffer. On enlève la cause de l'impression de froid. Tes vêtements. "

- Je ne te connais pas assez pour me déshabiller devant toi, et même si je te connaissais... Alors bas les pattes ! Laisse moi faire. On va procéder comme tel : on vérifie les poignets, les épaules, la nuque bien sûr, et si y a rien, bah tant pis. Sauf si c'est important. Mais franchement, tatoué un code barre pour nous vendre... Ce serait quand même pas croyable...

Juliane fit ainsi, leva ses cheveux, remonta ses manches, baissa le chemisier afin de faire voir ses épaules, attendant une réponse de la fille aux yeux blancs.
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeLun 9 Mai - 20:51

C'était prévisible, la demoiselle aux yeux bleus ne se laisserait pas faire. Soleyne écarquilla une fois de plus ses grands yeux blancs, surprise sur le coup, mais non pas de la réaction - c'était juste une réponse spontanée - avant de lâcher la demoiselle. De toute façon, il était évident que, son raisonnement étant plus que probable, la demoiselle allait coopérer. Il suffisait juste d'attendre.

" T'es mouillée, ça veut surement dire que la personne qui nous a mises ici voulait que tu te déshabilles. Ça doit être caché quelque part là-dessous. Si tu voulais bien coopérer ... qu'on y voit plus clair dans cette affaire ... . Simple supposition, mais je suis certaine d'avoir raison. C'est dans la logique de la psychologie humaine : quand on a froid on fait tout pour se réchauffer. On enlève la cause de l'impression de froid. Tes vêtements. "

Soleyne en avait vu des corps humains, et c'était pour elle une sorte d'habitude de voir ses patients se déshabiller. Elle ne regardait pas ces personnes comme des personnes nues, mais comme des personnes à ausculter. Mais jamais, jamais, jamais, elle n'avait demandé à la fille de se mettre nue. Que l'esprit était chose perverse... . Soleyne sourit, alors que la jeune fille commençait à relever ses manches, et ses cheveux : baisser son col juste pour laisser voir les épaules, la nuque et le haut du dos.
C'était de la pudeur, mais Soleyne le comprenait bien. Elle ne serait d'ailleurs, elle aussi, jamais exposée devant une personne inconnue. C'est la folie qui fait faire des choses insensées et inhabituelles, la peur aussi, mais elles n'en étaient pas encore à ce stade-là.

" Rien. Rien ... Rien ! "

Au fur et à mesure que Soleyne regardait les parties du corps offertes à la vue, elle commentait par ce simple mot : rien. Il n'y avait rien. Rien sur ces parties en tout cas. Soleyne réfléchit quelques instants... .
Assuremment, elle avait quelque chose parce qu'en soit, Soleyne n'avait rien de spécial et elles étaient deux. Avait-elle donc loupé quelque chose d'important ? Non, il ne lui semblait pas. C'était donc ailleurs ...

" Hum ... montre-moi tes pieds, et ton dos aussi. Ne t'inquiète pas, je ne te couvre pas des yeux, je cherche juste ton fichus tatouage. Tu n'as qu'à fermer les yeux si les miens t'ennuient. "

Il était quelque part de toute manière ... .
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeMar 10 Mai - 21:42

En effet, Juliane faisait preuve de pudeur. Après tout, elle ne faisait pas partie de cette sorte de gens s'exhibant devant n'importe quoi, n'importe quand et n'importe où. Bon, elle se sentait à l'aise dans son corps, mais ce n'était pas pour autant qu'elle allait dévoiler ses formes à tout le monde. Peut-être que Soleyne n'avait pas eu cette intention, mais Juliane était plutôt méfiante.
Tout en montrant les différents endroits cités auparavant Soleyne réitérait sans cesse :

" Rien. Rien ... Rien ! "

Il fallait vraiment qu'elle se déshabille ? Ah.. Si elle pouvait trouver la personne l'ayant mis dans cette situation, elle la hacherait menu. Juliane commençait à se demander si elle également en avait un sur son corps. Après tout, peut-être que cette mystèrieuse personne avait eu pitié de Juliane et n'avait pas tatoué sa peau d'un code barre. Ou pire ! Peut-être était-ce autre chose qu'un code barre...
Elle se crispa à cette idée. Sa carrière serait fichue. Oui, Juliane était entrain de penser à sa carrière dans ce moment là. L'humain n'est que narcissique et égoïste, n'oubliez pas.

" Hum ... montre-moi tes pieds, et ton dos aussi. Ne t'inquiète pas, je ne te couvre pas des yeux, je cherche juste ton fichus tatouage. Tu n'as qu'à fermer les yeux si les miens t'ennuient. "

Finalement, elle n'avait plus le choix. Et bien tant pis, elle allait le faire. Encore heureux que Soleyne était une fille... Enfin, non, ça n'aurait pas changé grand chose... Ou peut-être ?
Tout en réfléchissant à des choses aussi inutiles, elle déboutonna son chemisier, laissant apparaître son dos, puis son ventre, reboutonna. Elle retroussa son pantalon jusqu'aux genoux, perplexe, mais évidemment, elle n'avait pas le choix.

- Alors ? Toujours rien ? Si ça se trouve j'en ai pas, et toi seule va être vendue !

Au tour de Juliane de faire de l'humour...

- T'as une idée de ce que ça peut signifier ? Enfin, une potable. Parce qu'être vendu... Nous marquer de codes barres, c'est sérieusement voyant...

Juliane, si elle avait été le kidnappeur et revendeur, n'aurait jamais laissé une si grande marque, si visible, sur ses futures ventes. Question de logique, pour au moins ne pas se faire prendre par les autorités. Un tour dans les salons de tatouages, et pouf ! Boucler le brigand.
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeMar 10 Mai - 22:22

La fille se décidait enfin à l'écouter. Soleyne en éprouva une certaine satisfaction. Elles auraient été dans de beaux draps si la demoiselle n'avait pas voulu l'écouter et avait préféré garder sa pudeur à l'enquête. Ouais... .
Elle eu le droit de voir le dos, enfin, et alors elle n'eut même pas à retrousser son pantalon, car elle venait de voir la lumière d'eureka devant ses yeux. Ses yeux ... oui !

" Bouge pas ! Il est là ! "

Elle avait dit ça brusquement alors que la demoiselle s'apprêtait à retrousser son pantalon. Il n'y avait plus lieu de se déshabiller maintenant, Soleyne avait trouvé le tatouage.
Elle avait pris des mains le visage de la demoiselle aux yeux de mer et souleva sa paupière gauche - sans trop de brusquerie, juste assez pour voir - car il lui semblait bien avoir vu quelque chose de louche dans ces yeux si beaux alors qu'elle s'était rapprochée d'elle.
Oh oui, il était bien là, la tatouage. Cet affreux code-barre qu'on leur avait gravé. Aucune trace d'encre noire n'avait coulé le long de son globe oculaire, zone pourtant la plus exposée à l'eau. Ce n'était donc pas de l'ancre simple, même si auquel cas il serait surement parti avec le bain que la demoiselle aux yeux bleus avait pris. On lui avait tatoué le code-barre sur l'œil. Ça devenait réellement glauque. Était-ce ... une sorte d'expérience dont elles étaient les cobayes ? Ça il n'y en avait plus aucun doute.

Ahhh, ses beaux yeux bleus ... ! Ils étaient maintenant marqués du sceau du crime. C'était là sa punition : ce que Soleyne pensait : être marquée à l'endroit le plus beau que l'on possède. Ses yeux de mers.

-----------------------

A savoir si Soleyne était la seule à en porter un, et si elle allait être la seule à être vendue, et bien c'était loupé. Elles étaient bien toutes les deux marquées d'un sceau inconnu - d'un code-barre dont elles devraient trouver l'origine, et surtout, l'utilité.

" Bon, nous sommes toutes les deux marquées, c'est indéniable. Le problème, maintenant, n'est plus de trouver la tatouage, mais de savoir pourquoi on en a un. "

Effectivement, un problème n'arrive jamais seul, et sa résolution apporte toujours des questions bien plus importantes et bien plus coriaces à résoudre.
Soleyne se mit à tourner en rond dans la pièce, sa main aux doigts recroquevillés sur eux-même frôlant sa joue droite. Elle caressa du pouce et de l'index sa lèvre inférieur, réfléchissant à voix spirituelle. Mais n'était-il pas incorrecte de ne réfléchir que pour soit ? Elles étaient deux dans le même enfer, il fallait donc qu'elles réfléchissent à deux et qu'elles s'aident un minimum. N'est-ce pas ?

" C'est un peu trop facile, ça, et pourtant c'est vraiment le cas le plus plausible. Un code-barre ça n'a pas trente-six utilités. Alors autant résumer tout ce qu'on peut trouver d'utile à un code-barre. La vente, les supermarchés ... . "

Elle s'arrêta-là, n'ayant aucune idée de ce qui pourrait être la suite. Non, elle ne savait pas.
Elle s'avança vers la porte, tandis que la jeune fille, surement, viendrait ajouter quelques solutions à ses hypothèses premières. Celle-ci était toujours verrouillée, c'était évident : elles auraient entendu un déclic auquel cas, ou quelque chose, cependant, n'étant jamais assez prudente, Soleyne retenta une nouvelle fois d'ouvrir cette porte, mais rien n'y fit. Elles étaient toujours enfermées. Ce n'était vraiment pas drôle.

Soleyne posa son regard sur la porte et l'analysa. Pour sûr, des portes comme celles-là, elle n'en avait jamais vu, quoi qu'à l'hôpital, on voyait de ces choses parfois ... .
C'était un mécanisme bizarre, mais sans clé. Sans clé. Soleyne soupira.

" Il n'y a même pas de serrure pour ouvrir ce maudis machin. ... Quoi que je ne suis même plus sûre de vouloir vraiment sortir. Qui sait ce qui nous attend ... juste derrière ? "

Elle colla l'oreille à la porte, s'imaginant entendre quelque part collé de l'autre côté de la porte, un râle, un souffle, mais quelque chose de vivant qui les écoutaient. Rien.

" Non, aucun signe de vie dehors. "

Bien que la porte fut épaisse, ça se voyait au premier coup d'œil, et que Soleyne savait pertinemment que s'il y avait réellement eu quelqu'un derrière, elle ne l'aurait pas entendu, elle lâcha quand même un soupir. Là elle se tourna contre la porte, et se laissa glisser contre le relief froid. ...

"soupir" ... .
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeMer 11 Mai - 19:25

Alors que Juliane montrait des parelles de son corps à Soleyne celle-ci, lorsque Juliane allait redresser son pantalon, s'exclama :

" Bouge pas ! Il est là ! "

La fille aux yeux bleus en conclut donc que son tatouage se trouvait dans son dos, mais non. Soleyne s'approcha vers Juliane, fixant ses yeux. Elle saisit son visage, souleva sa paupière et fut contente. Ce fichu tatouage existait, et pire, Juliane l'avait incrusté dans son œil. Quel gâchis. Ses si beaux yeux... Juliane, désespérée, commença à vociférer contre celui qui avait orchestré toute mise en scène. Ça ne pouvait être qu'une grosse farce, un canular jamais imaginé aupravant. Mais Juliane savait que non. Elle était anéantie.
Néanmoins, elle n'eut pas le temps d'étendre sa rage plus longtemps. Soleyne voulait trouver la solution à cette mauvaise blague.

" Bon, nous sommes toutes les deux marquées, c'est indéniable. Le problème, maintenant, n'est plus de trouver la tatouage, mais de savoir pourquoi on en a un. "

Soleyne réfléchissait, et ça se voyait. Elle tournait en rond, comme si la solution viendrait après un nombre x de tours faits. Cela commençait à agacer Juliane, mais elle ne montra aucun signe, et ne fit aucune remarque. Si elle trouvait une solution en faisant cela, elle pouvait bien faire le tour de la salle pendant trois heures qu'elle la laisserait toujours faire. Au bout de quelques instants, elle partagea ses pensées.

" C'est un peu trop facile, ça, et pourtant c'est vraiment le cas le plus plausible. Un code-barre ça n'a pas trente-six utilités. Alors autant résumer tout ce qu'on peut trouver d'utile à un code-barre. La vente, les supermarchés ... . "

La fille aux yeux blancs avait raison, les codes barres n'avaient qu'une utilité. Celle de marquer les produits dans les supermarchés, pour trouver le prix, la référence et le nom du produit (même si il était évident). Juliane s'imaginait passer devant une grosse machine de caissière, dans les mains grasses et velues d'un gros psychopathe dont le but était de s'en mettre pleins les poches. Mais.. Les vendre ? C'est tellement idiot !
Non, Juliane ne pouvait se résoudre à penser à cette hypothèse, il fallait en trouver une autre. Quelle autre utilité avait le code-barre. Marquer les produits, afin d'afficher le prix sur la machine. Ouvrir un fichier, qui marquait sur la liste dans l'écran, le nom du produit, la marque, le prix... Vendre un produit, vendre un produit, vendre un produit...
Juliane était plongée dans ses pensées. Il lui fallait trouver autre chose que l'hypothèse émise par Soleyne. Elle ne se résignerait jamais à être vendue. Juliane, n'était en aucun cas, une marchandise. Ce n'est pas un objet, c'est un être humain, avec des droits ! Quel beau playdoyer. En attendant, ici, elle ne pouvait rien faire étant entre les mains d'un fou furieux.
Pendant ce temps, elle n'avait pas remarqué que Soleyne essayait à nouveau d'ouvrir cette porte. En vain, bien entendu.

" Il n'y a même pas de serrure pour ouvrir ce maudis machin. ... Quoi que je ne suis même plus sûre de vouloir vraiment sortir. Qui sait ce qui nous attend ... juste derrière ? "

Soleyne colla son oreille contre la porte, mais n'entendit rien non plus comme elle le suggéra par ses propos.

" Non, aucun signe de vie dehors. "

Abattue, elle se laissa glisser contre la porte. Juliane ne se laisserait pas faire comme ça. Elle s'approcha à son tour de la porte, l'examina. Aucune serrure comme Soleyne l'avait dit.

- Comment peut-on ouvrir une porte sans serrure ? T'aurais pas une idée ?

Juste à ce moment là, Juliane eut un déclic. Les caissières. Mais bien sûr ! Les codes barres... Mais oui !

- Soleyne ! Prononcer le nom fut assez étrange pour Juliane, néanmoins elle continua. Les coeds barres, ils sont une référénce d'un produit, ils permettent d'actionner la machine de la caissière pour faire apparaître le produit sur l'écran. C'était l'identité du produit ! Les caissières ou caissiers, ne faisons pas de discrimination sexiste, ont toujours une carte autour de leur cou ou les médecins. Un frisson de dégout parcourut son être quand elle prononça ce mot. Les portes automatiques ou certaines portes de sécurité ne s'ouvrent pas à l'aide d'une clé. Mais d'une carte ! D'un passe ! Et sur les passes, il y a quoi ... ?

Juliane radotait, bafouillait, s'exprimait mal, la joie l'envahissait. Elle pensait avoir trouver la solution, et espérait que sa camarade allait comprendre son raisonnement.

- C'est tellement logique ! On l'utilise tout le temps ! Carte bancaire, carte téléphonique, carte d'assurance, carte de cantine ! Toutes ont un système similaire au code-barre. Notre identité est enregistrée dans une base de donnée et chaque utilisation de cartes ou autres, nous permet d'accéder à certaines choses comme l'achat de nourriture dans les magasins, en donnant notre identité à la machine qui lit le code. Tu me suis ?!
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeMer 11 Mai - 20:26

Bien sûr que Soleyne la suivait. Son raisonnement était plausible autant que le sien, et maintenant, plus logique. Des codes-barres pour ouvrir les portes. Ça signifiait que les filles étaient devenues leur propre salut.
Leur position devenait de plus en plus inquiétante... .

Soleyne se releva en lâchant un "Okay." qu'elle voulu détaché. Il fallait essayer, c'était le seul moyen de savoir si le raisonnement de la fille aux yeux bleus était correct ou pas.

Elle s'avança vers le fond de la salle, alla prendre une torche sur un mur et rejoignit la fille.
Elle se posta donc à son tour devant la porte, maintenant parée de lumière, et l'observa encore une fois. Pas de poignée, certes, mais si la fille avait raison, il devait y avoir quelque chose qui avait échappé à Soleyne lors de ses deux précédents tour de garde. Une grande porte, vieille, ça, ça va sans dire, elle a du être utilisée pas mal de fois dans le passé, et là encore cela signifiait que les deux filles n'étaient pas les premières à s'être retrouvées dans cette situation, mais Soleyne se garda bien de parler de cette hypothèse-ci, elle ne voulait pas effrayer sa compagne. Quoi que toute analyse est toujours bonne à dire.

Une porte, donc, lisse, blanche, mais vieille. Rouillée et cabosser, comme-ci on avait essayé de l'ouvrir en lui donnant de grands coups de bélier dedans. Une porte... et quelque part peut-être le système qui permet de lire les codes barre.

Soleyne avait plaqué ses deux mains sur la porte, devant elle, là où elle se trouvait. Après tout la porte était assez large pour que la fille aux yeux bleus puisse elle aussi faire ses recherches de son côté. Elle glissait du bout de ses doigts du haut de la porte vers le bas, cherchant un relief quelconque ou un endroit, une marque bizarre qui n'aurait pas du être là, comme dans ces jeux bidons que l'on trouve dans les magazines pour enfant "cherche l'objet qui ne devrait pas être là", d'une vache que l'on trouve dans le désert ou d'un dépôt d'usine au milieu d'une prairie. "
La sensibilisation à la pollution.

Peut-être qu'elles le virent en même temps, mais cette fois-ci il ne lui échappa pas.
C'était un tout petit carré noir à la surface lisse et plane avec ce même aspect d'une vitre de four. Un peu brillant à la surface, comme une vitre qui scintille à la lumière. Normal que Soleyne ne l'avait pas vu. La salle est si peu éclairée... .

" Ahhh. Enfin on avance. "

Soleyne contempla ce petit carré miroiteux encore un peu, sans rien dire, doutant au fond de quelque chose. Comme d'un danger relié à ce système bizarre.

" Bon... on a plus qu'à tester maintenant, n'est-ce pas ? Et ne t'inquiète pas, ton tatouage ne se voit pas tellement. Tes yeux n'en perdent pas leur éclat. "

Elle avait dit ça avec un sourire. Dire ce que l'on pensait, c'était toujours mieux, même si les choses dites n'étaient pas agréables à entendre. Pour cette fois, ce fut un compliment, que Soleyne pensait utile pour détendre un peu la demoiselle qui, depuis qu'elle avait découvert que son tatouage se trouvait sur son œil gauche, semblait beaucoup plus tendue.

" A toi l'honneur ? "

Elle avança sa torche juste de façon à ce que la jeune fille au tatouage dans l'œil puisse voir ou le petit carré se trouvait : quelque part où aurait du se trouver la poignée. Maintenant, elles allaient voir si le code barre était vraiment la clé de leur liberté. Si liberté il y avait à sortir d'ici... .
Soleyne n'avait pas voulu tester la première, désormais réticente à toute sortie. Mais, que pouvaient-elles faire de mieux ?
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeJeu 12 Mai - 20:29

Elle avait compris, Juliane était satisfaite de son explication, quoique ce ne fut pas un exploit. Ce sentiment de fierté s'estompa très rapidement. De toute manière, leur sort était toujours réglé sur : on verra bien si elles crèvent ou non. Parce que bien entendu, Juliane imaginait le pire. Si code barre il y avait, si sa théorie était fondée, et bien elles étaient parties pour une sorte de jeu... Première hypothèse. Les autres, Juliane ne voulait encore moins y penser.

"Okay."

Pendant un petit moment Soleyne et Juliane recherchaient cette "serrure" inhabituelle, qu'avait mentionné la fille aux yeux bleus.
Au bout de quelques instants, l'autre fille la trouva.

" Ahhh. Enfin on avance. "

Juliane s'approcha du système. En effet, il aurait été difficile de voir quoi que ce soit avec si peu de lumière et sans s'imaginer un tel système d'ouverture.

" Bon... on a plus qu'à tester maintenant, n'est-ce pas ? Et ne t'inquiète pas, ton tatouage ne se voit pas tellement. Tes yeux n'en perdent pas leur éclat. "

Juliane esquissa un sourire. Après tout, Soleyne n'était pas si teigneuse que ça. Et en même temps, Ju fut extrêmement contente de sa remarque, apaisée également. Elle avait toujours d'aussi beaux yeux.

" A toi l'honneur ? "

Eclairée par Soleyne, Juliane s'approcha doucement de la porte, en essayant de ne pas penser à ce qui pourrait les attendre derrière. Elle positionna son œil gauche droit devant le petit carré et ... rien.
Juliane n'en revenait pas. Elle recomença plusieurs fois essuyant le cadran entre deux essais. Elle imita même les caissières qui faisaient passer les produits, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite, de droite à gauche. Elle en avait marre. A son tour de glisser le long de la paroi, enfouissant son visage dans ses mains.

- On aura essayé au moins...
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeVen 13 Mai - 16:40

Donc la fille aux yeux bleus n'avait pas vu le scanner dans la porte, Soleyne avait été la seule ? Soit ! Ce sera donc un autre nouveau bon point pour Soleyne. Maintenant, il ne manquait plus qu'à vérifier la théorie de la demoiselle quant à l'importance du code-barres dans l'ouverture de la porte.

La demoiselle avait accepté de commencer, ce qui soulagea Soleyne d'un côté. Mais alors que la fille levait sa paupière et passait son code-barres devant le scanner ... rien ne se passa ! Soleyne avait retenu sa respiration, pour rien, finalement. Il s'avérait que la fille avait - pour l'instant - tord dans son raisonnement. A moitier au mieux.
En haut, en bas, à gauche, à droite, des ronds, des cercles et des ovales : elle avait bien tout essayé, mais le seul résultat qu'elle pu obtenir ce fut une tranche de rire de la part de Soleyne, à la voir gesticuler, s'énerver ainsi devant un scanner qui ne marchait pas. C'était fort comique à regarder, et elle espérait fortement que la fille ne se vexe pas pour si peu. Soleyne commençait vraiment à se détendre, bien que la situation soit étrange, et à apprécier cette fille aux jolis yeux, alors elle pensait être en droit de pouvoir rire un peu quand l'occasion se présentait.

Alors le code ne marchait pas ? Le sien peut-être. Mais dans l'hypothèse ou la porte s'ouvrait avec un code-barres, il y avait là deux code-barres pour une seule porte, donc peut-être une chance sur deux de l'ouvrir, si on ne comptait pas les chances infimes que la fille avait tord ou raison... et donc peut-être étaient-elles tombées sur le mauvais code-barres. Elles avaient une chance sur deux après tout.

Ainsi c'était au tour de Soleyne de tester ? Elle ne pensait vraiment pas devoir en arriver à là aussi vite, mais bon ... il fallait tout de même sortir de cette pièce, non ?

Elle leva ses mains à hauteur de sa nuque, relevant ses longs cheveux emmêlés en une grande queue de cheval qui pendait dans son dos. Son tatouage se découvrit presque entièrement, elle enroula ses cheveux autour de sa main droite pour en retirer la totalité des cheveux de devant sa marque. Maintenant, c'était bon, elle pouvait se retourner, et tester.

Elle espérait que le code ait été gravé à l'envers pour paraitre à l'endroit devant le scanner sinon elles allaient être mal... . Et à l'hypothèse où son code-barres ne marche pas et que la demoiselle se soit trompée, et bien elles devraient rester là encore longtemps, attendre que quelqu'un vienne les chercher... .

Elle se retourna, et dit dos au petit carré noir. Elle se baisse un peu, histoire que sa nuque soit à hauteur du scanner. Elle attendit et bougea un peu, de façon à ce que la marque, de quelque façon que ce soit, passe devant le rayon invisible.

" Clic. "

Avait-elle mal entendu ? Il ne semblait pas car la porte venait de s’entrebâiller toute seule, laissant le passage libre. Soleyne fit face à la porte, et regarda la fille aux yeux bleus avec des yeux bien ronds. L'hypothèse se révélait correcte. Les codes-barres étaient là pour ouvrir la porte, qu'importe que ce soit celui de Soleyne, ou celui de la compagne de chambre. Cela voulait dire que les code-barres n'étaient pas là par hasard mais là pour être trouvés. On jouait avec elles.

" Mais quel jeu stupide ... ! "

Cette pensée fut dites à voix haute sans que Soleyne ne se contrôle. Oui c'était vraiment stupide.

" Bon, il faut faire quoi, maintenant ? Trouver la porte de sortir et l'ouvrir avec le code barre de miss yeux bleus ? "

Elle ne connaissait toujours pas le nom de sa compagne de salle de bain d'ailleurs... .

" Tss ! "

Elle s'engouffra à l'extérieur, pénétrant maintenant dans un grand couloir vide, et pas vraiment éclairé non plus - à croire que la lumière coûtait chère ici - !
Un grand couloir, donc, et une salle en face, une, avec encore, cette grande porte.

Ahhhh ...

Donc, éviter les portes, et surtout : chercher l'escalier !

Il faisait sombre, et Soleyne ne voyait pas grand chose, mais elle avait sa torche dans la main. Chose utile.

" Tu devrais prendre une torche avec toi, histoire d'y voir un peu plus. "

Simple esprit de déduction.
Soleyne s'engouffra dans le couloir en avançant doucement, vérifiant quelque fois que la miss se trouvait bien encore derrière elle.
Elle soupira.
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeVen 27 Mai - 19:43

Soleyne se moquait, Juliane en avait marre. Mais bon, c'était amusant et l'atmosphère lourd se dissipa. A son tour, elle essaya d'ouvrir la porte avec son tatouage.

" Clic. "

Ce petit bruit métallique résonna dans l'esprit de Juliane. Pourquoi le sien ne marcahit-il pas ? Pourquoi celui de Soleyne fonctionnait ? Pourquoi pensait-elle à celà, alors qu'elles étaient maintenant libre ?

" Mais quel jeu stupide ... ! "

Juliane se leva d'un bond et sauta en dehors de la pièce. Elle s'abstint de montrer son enthousiame en criant " hourrah " et regarda à droite et à gauche.

" Bon, il faut faire quoi, maintenant ? Trouver la porte de sortir et l'ouvrir avec le code barre de miss yeux bleus ? "

" Tss ! "


Elle fixa Soleyne et dans un éclair de lucidité, se souvint qu'elle n'avait toujours pas fait part de son identité à sa compagne.

" Au fait, moi c'est Juliane. " fit-elle en clignant de l'oeil gauche.

Soleyne à son tour sortit de la pièce. L'endroit où elles se trouvaient ne semblait pas plus éclairer. A croire qu'elles se trouvaient dans un endroit horrible désaffectés avec pleins d'étranges créatures rôdant par-ci par-là.

" Tu devrais prendre une torche avec toi, histoire d'y voir un peu plus. "

Soleyne n'était pas tout à fait bête.

" J't'en ramène une aussi ? "

Question, qui n'était pas une question... Elle alla chercher les deux torches. Une était allumée, et dans la pénombre, Juliane, habituée, avait remarqué une autre torche. Elle s'empara des deux objets en bois, alluma celle éteinte, et arrivée près de Soleyne, en présenta une.

" Tiens ma belle. "

Juliane prenait bien son temps pour visiter les coins et recoins de ce couloir spécial. Elle essayait de ne pas se perdre devant un objet fascinant et suivait les pas résonnant de Soleyne ainsi que la source de lumière émanant.

" C'est bien beau d'être sorti, mais bon ... Il se passe quoi maintenant ? Ca va être dur de trouver la sortie, j'en ai bien l'impression... "
Juliane murmura ces derniers mots, regardant tout autour d'elle, terrorisée et fascinée à la fois.
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeDim 29 Mai - 15:11

" Au fait, moi c'est Juliane. "

La fille aux yeux bleus lui avait dit ça. Il est vrai que Soleyne n'avait pas posé la question, mais appeler un être humain par son prénom, n'est-ce pas la chose la plus commode et la plus respectueuse à faire ?
Elle avait dit cela en faisant un clin d’œil. Soleyne y répondit par un sourire, et un hochement de tête. Elle était maintenant en possession du nom de sa compagne de cellule. C'était nettement mieux.

Soleyne avait déjà une torche, qu'elle avait été chercher quand elles cherchaient la clé de l'ouverture de la porte, la question n'avait donc pas lieu.
La porte était ouverte, et maintenant, les deux jeunes filles étaient toutes les deux dans le couloir, tenant chacune une torche allumée dans sa main.

Il faisait sombre, évidemment, et aucun bruit ne semblait profiler à l'horizon. Solène avança de quelques pas, quand Juliane murmura :

" C'est bien beau d'être sorti, mais bon ... Il se passe quoi maintenant ? Ca va être dur de trouver la sortie, j'en ai bien l'impression... "

Effectivement, c'était bien beau d'être sortie, quand on ne savait pas où aller. Soleyne s'arrêta donc, et sans dire un mot, tendit l'oreille pour voir si elle entendait quelque chose. Mais toujours rien.
Il fallait réfléchir, c'était la meilleure chose à faire. Soleyne répondit d'un murmure tout aussi bas.

" Et bien, techniquement, si l'on regarde un peu l'endroit, nous sommes au beau milieu d'un couloir. Je suppose que nous sommes à l'étage. Lequel, je n'en sais rien, mais il nous faut chercher les escaliers qui nous permettront de descendre. Je propose de continuer dans cette direction jus qu’arriver au bout du couloir. On tombera bien sur une salle ou un escalier qui nous fera descendre. "

Mais pourquoi murmuraient-elles, maintenant ? N'avaient-elles pas parlé à haute voix précédemment, dans leur salle fermée ?
Soleyne avait dit ça, mais son ton, bien que sûre d'elle, n'était pas assuré. Maintenant qu'elles étaient dans une salle inconnue, un couloir qui plus est, perdu dans la pénombre, elle n'était plus rassurée.
Elles semblaient avoir été enfermées dans une espèce de château hanté. Et qui disait château hanté, disait fantôme. Ce n'était généralement que rumeurs, mais elle avait vu, dans son passé, des choses bien étranges qui l'avaient assez vite calmée.

Elle tenta de laisser son regard regarder droit devant elle, évitant de poser les yeux sur les murs éclairées, guettant la moindre ombre de fantôme qui viendrait la faire trembler de peur.
Elle continua d'avancer doucement, un pas devant l'autre, sa torche tendue devant ses yeux.

Elle savait tout au fond d'elle qu'elles n'étaient plus en sécurité maintenant. Elles n'auraient jamais du sortir de leur chambre à baignoire.

" Juliane, tu ne crois pas qu'on aurait du rester dans notre salle ? Maintenant, nous sommes à découvert, et je ne pense pas que notre présence ici soit résumée par le simple fait de trouver comment sortir de la chambre. On nous veut beaucoup plus, c'est sûr... . "

Soleyne commençait à faire part de ses pensées. Il fallait être prudente.


[passage dans le couloir du premier étage]
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MessageSujet: Re: [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]   [07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée] I_icon_minitimeJeu 25 Aoû - 15:40

retour dans la salle de bain depuis le rez de chaussée

Après avoir remonté les marches, aidée de Juliane (désolée si j'ai dit que tu l'avais fait), elle traversa le couloir, ses mains portant toujours les deux mains de l'homme qui avait perdu connaissance. Soleyne, arrivée devant la porte ouverte de la chambre rouge, entra avec précaution, regardant avant à l'intérieur si personne ne s'y trouvait. On ne sait jamais... . Et puis elle entra, en tenant toujours le corps inanimé de Conan entre ses bras. Elle le déposa sur le sol, aidée de sa complice, et le regarda. Il avait les yeux fermés et le visage dur, troublé. Hum... Finalement, Soleyne changea d'avis. Elle se pencha vers le corps, et commença à le déshabiller. Il devait surement avoir un code-barres lui aussi. Peut-être qu'il marcherait et leur permettrait d'ouvrir la porte qui les laisserait sortir toutes deux. Elle retira le haut : pull, maillot etc, jusqu'à ce qu'il se retrouve torse-nu. Pas de trace de code-barres. Elle s'attaqua alors au bas. Peut-être que Juliane l'aidait, même si Soleyne n'avait donné aucune explication, elle aurait surement compris ce qu'elle manigançait. Peut-être qu'en fait, en ce moment-même, Juliane était en train d'épiler les sourcils de Conan ? Qui sait, à part elle ?

Le pantalon, donc, et là elle n'eut pas besoin d'aller plus loin, elle le vit, le code-barres, la belle trace noire, sur la cheville de l'inconnu. Victoire, elle venait d'en trouver un autre. C'était comme chercher des boules de cristal, mais en plus gore.
Soleyne fouilla dans sa poche, et prit le bout de verre du miroir qu'elle avait brisé, en bas, au rez-de-chaussé, quand elle s'était énervée. Elle en asséna un coup, puis un autre, et encore un autre. Le sang gicla, elle sentit le liquide chaud tâchée son front, ses joues, son visage, mais elle resta le regard presque délirant, enflammé d'une lueur conquérante dans les yeux. Elle se tailladait les mains, en même temps. Elle sentait le verre pénétrer sa chair. Elle avait mal, mais il lui fallait ce code-barres. Elle voulait sortir, et elle ferait n'importe quoi pour sortir de là !

PAF ! PAF ! PAF !

La cheville se détacha de la jambe, laissant ainsi à Soleyne le droit de prendre possession du code-barres. Soleyne leva ce pied qu'elle tenait de sa main droite devant le visage de Juliane.


" Regarde, il nous servira peut-être ! "

De toute façon, le jeune homme était mort. Alors elle n'avait fait que se servir.

" Bon, il faut se débarrasser de lui maintenant. Aide-moi encore une fois. "

Soleyne porta son regard sur Conan. Il lui manquait la moitier des sourcils, maintenant. Ohhh, charmant ! avait-elle eut envie de dire, mais elle contenta de pouffer de rire. Il lui manquait une partie de ses poils, ainsi qu'un pied. Soleyne prit les jambes de Conan en les entourant de ses bras, attendant que Juliane prenne ses bras.
Direction la baignoire : Elles le déposerait dedans. Et ensuite, elles sortiraient doucement, en faisant attention où elles marchaient, s'il n'y avait personne à l'entour.
Comme c'était une chambre, il y avait surement des grands rideaux de velours, ainsi que de la moquette. C'était parfait ! Arrivées à la porte, Soleyne prit la torche qui illuminait le côté gauche de la porte, et la laissa sur le sol. Une bouffée de chaleur la parcourut quand le sol commença à s'enflammer. Elle prit la torche de droite et fit pareil. Le sol prenait feu, et bientôt, ce serait la salle entière qui sera baignée de flammes. Elle ferma la porte derrière elle, et entendit un cliquetis. La porte venait de se re-verrouiller. Ainsi, plus personne ne pourrait rentrer là-dedans, puisque le code-barre qui permettait d'ouvrir cette porte, c'est Soleyne qui l'avait.

Elle entendait quand même distinctement les flammes crépiter dans la pièce. Ça sentait le matelas brûlé, ainsi que le cochon grillé. Conan venait surement de prendre feu.

Soleyne tourna son regard vers Juliane, la regardant avec une certaine malice dans les yeux. C'était son jeu à elle de mettre le feu sur les cadavres. C'était son jeu à elle de supprimer un peu tout ce qui passait. C'était son travaille à elle, avant... .

Soleyne retraça son chemin dans le sens inverse, en direction du rez-de-chaussé, donc elles n'avaient pas encore fini d'exploiter les bas-fonds. Elles passèrent devant plusieurs portes, leurs torches encore en main, et le pied de Conan, dans son autre main. Il lui sembla entendre des chuchotement dans une salle, mais Soleyne n'y prit pas garde. es fantômes, encore ?

Elle tressaillit.

Non, il lui fallait retourner en bas. En bas au moins, il y avait de la lumière. Là, elles étaient encore dans le noir. Il lui fallait voir plus clair. Sinon, elle allait paniquer.
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[07] Salle 07 : Chambre Rouge [Fermée, faiblement éclairée]

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