[08] Pièce 1 - La peinture Anglaise

♛ Sadic is so Chic. ♛

La pièce 1, aussi connue sous le nom de "Salle 32 Gainsborough", contient des oeuvres anglaises.
Voir le Plan de l'Aile Denon pour voir les verrouillages
Accès vers la pièce 2 : Verrouillé - Déverrouillage possible.

Il s'agit d'une pièce assez petite, dont les fenêtres éclairaient la pièce. Cependant, il y a des barreaux à ces fenêtres. Il n'y a pas d'issues... (Et maintenant, y'a des volets !!) Les escaliers et l’ascenseur sont condamnés. Vous trouvez une petite table avec quatre tasse de thé, des gâteaux au chocolat moisis, 1 couteau et 4 fourchettes, une horloge assez imposante.
TIC TAC TIC... L'horloge ne vous aide pas du tout à vous calmer...
Vous prenez alors une tasse de thé... Quelle goût affreux ! Vous sentez un petit gout de fer... Urgh ! C'est du ... sang !
Vous vous apercevez qu'il manque des peintures. Cependant, celles qui sont encore là... vous donnent une drôle d'impression.

La Baie de Weymouth à l'approche de l'orage de John CONSTABLE vous aspire dans un monde sombre. Vous ne pouvez vous décrocher de cette œuvre... ou presque. Lorsque vous regardez d'un peu plus près, vous jureriez que vous pouvez voir la mer se mouvoir.
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Un peu plus loin, vous apercevez Le Sommeil de Titania de Richard DADD. Vous reconnaissez là la scène 2 de l'acte II du Songe d'une nuit d'été de Shakespeare.
La scène montre Obéron, roi des fées que l'on devine dans la pénombre, jaloux de sa femme Titania. Il lui reproche son intérêt pour un jeune écuyer. Pour la faire souffrir, il fait verser sur les paupières de la reine endormie le suc magique d'une plante qui à son réveil la rendra amoureuse de la première créature entrevue. Ce sera un tisserand, balourd et stupide, Bottom, qui par magie a une tête d'âne.
Le regard d'Obéron semble mobile; si par mégarde vous le regardez trop longtemps, vous tomberez dans un profond sommeil.
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A côté, Lady Macbeth Somnambule semble tomber sur vous. Elle est en panique. Une fois encore, Richard DADD a représenté du Shakespeare, plus précisément, la scène 1 de l'acte V de Macbeth. Son air effrayé semble vous affecter... Est-ce donc la peur qui commence à vous envahir ?
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Les Enfants d'Ascoyghe Boucherett de Sir Thomas LAWRENCE vous rassure quelque peu. Mais êtes-vous sûr que derrière ces petits visages angéliques ne se cachent pas quelque chose... de terrible ? Le regard persistant des deux aînés ne vous inquiète t-il pas ?
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Vous êtes vite ramené à votre frayeur d'il y a quelques minutes avec Le Pandémonium de John MARTIN. Tout s'enflamme, un sentiment de peur et de colère s'empare de vous.
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Heureusement, la Petite fille tenant des fleurs, dit aussi Innocence de Sir Henry RAEBURN vous rassure rapidement. Mais... elle semble vouloir dire quelque chose. Vous devriez examiner cette œuvre d'un peu plus près...
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Citation :: Objets Disponibles :
Armes

Nourriture :

Note : Lorsque vous prenez un objet, vous devez mettre son image dans votre post.

Code:: Code Fourchette :
[img]http://img37.imageshack.us/img37/1759/fourchette.png[/img]
Code Couteau :
[img]http://img857.imageshack.us/img857/853/pecouteau.png[/img]
Code Horloge :
[img]http://img804.imageshack.us/img804/2743/horloge.png[/img]
Code Tasse de Thé :
[img]http://img834.imageshack.us/img834/6725/tassedeth.png[/img]
Code Gâteau Moisi :
[img]http://img137.imageshack.us/img137/3651/gateaun.png[/img]

Sherlock

- Bobo ...

Peu à peu, Beyond émergea du monde des rêves afin de se retrouver dans le monde réel. Il avait mal à la tête, chose peu habituel chez lui mais ce qui le marqua le plus dans son réveil fût de voir qu'il se trouvait en face d'un tableau. Et pas n'importe quel tableau, c'était le fameux "Pandémonium" de John quelque chose. Beyond l'avait déjà remarqué la première fois qu'ils avaient venus, après tout le détective avait beaucoup aimé cette oeuvre, peut-être parce qu'elle représentait un chaos presque indéfinissable. Cependant ... ils ? Mais oui, bien sûr, il y a quelques heures BB était entouré d'une quinzaine d'autres personnes. Il s'en souvînt parfaitement maintenant, il avait reçu un carton d'invitation pour se rendre dans une aile en rénovation du fameux musée de Paris, le Louvre. Il avait trouvé ça louche sur le coup, puis était finalement venu. Après tout, il n'avait pas de travail en cours. Une fois arrivé, Beyond avait fait connaissance avec les autres, il lui sembla reconnaître une joueuse de Rabbit Doubt qui se prénommait Edya - la personne qu'il connaissait avec comme pseudo "Edyblood" - mais il devait faire erreur, probablement. Alors qu'il louchait sur les plats proposés, il s'était passé quelque chose. Une voix, une sorte de discours de bienvenue, la tête coupée et ... la fumée. Oui, c'est ça. Ils s'étaient fait avoir comme des rats. Forcément ...

Beyond jeta un rapide coup d'oeil autour de lui. Cinq ou six oeuvres se trouvaient dans la salle, la lumière pâle de la lune éclairaient les lieux, une petite table avec des tasses trônaient presque en son milieu, un jeune homme était non loin de lui ... Minute, qu'est-ce qu'il fait là celui-là ? Beyond rampa jusqu'au blond avant de se redresser d'un bond. Et si ... Non, le détective tueur en série se faisait des idées, l'inconnu ne se trouverait sans doute pas là si c'était lui le "ravisseur". Ravisseur, parce que les barreaux aux fenêtres et les grilles abaissées au niveau des escaliers lui donnaient l'impression d'avoir été enlevé et enfermé. Cette impression ne pouvait qu'être renforcée avec les tic tac de l'horlage, ces bruits incessants renforçaient également son mal de tête. Il considéra un moment le jeune assoupi à ses pieds, avant de se tourner vers la table. Il avait très soif et le thé semblait lui dire "Bois-moi, bois-moi, bois-moi ...", c'est pourquoi il se saisit d'une des quatre tasses et examina son contenu.

Il l'approcha lentement de son visage et huma l'odeur du thé. Pwah ! Cela sentait le sang à plein nez, Beyond reconnaîtrait cette odeur entre mille. Il trempa légèrement sa langue dedans et la retira immédiatement. C'en était bien, après tout la couleur rougeâtre ne permettait pas au jeune londonien de se tromper. Quel dommage, il aurait bien aimé boire un bon thé chaud. Il déposa la tasse à sa place initiale et s'empara d'une fourchette. Elle aussi sentait le sang, ses bouts en étaient couverts. Mais dans quoi s'était-il fourré ? Il n'en avait aucune idée. Il fit pivoter l'instrument de métal avec ses mains, l'analysant sous toutes les coutures, avant de l'essuyer dans un des gâteaux au chocolat dont la moisissure commençait à prendre place. Il la fourra dans la poche intérieure de sa chemise et ôta sa veste noire. Il n'aimait pas trop les costards, il ne s'en servait que rarement et c'était aussi bien comme ça. BB desserra sa cravate et mit sa veste autour de sa taille avant d'aller secouer doucement l'épaule de l'inconnu encore inconscient.

- Hey, réveillez-vous ... Allez !

Il avait paré à toutes les éventualités. L'homme aux cheveux noirs porta une main à l'intérieur de sa chemise blanche, prêt à répliquer avec sa fourchette s'il se faisait attaquer ...

Sherlock

Rien. Cet homme couché là, par terre, ne faisait rien. Rien. RIEN A PART DORMIR PENDANT DES PLOMBES ! Le pire, c'est que plus Beyond le secouait, plus il avait l'impression qu'il s'endormait un peu plus profondément. Quel manque de bol ... Enfin, du coup le tueur avait plus de temps pour pouvoir examiner les lieux. Il ne sortirait pas de cette pièce, pas encore. Qui sait ce qui pouvait se trouver derrière, de toutes façons s'il se décidait à sortir ce sera avec l'homme inconscient, point. Ouais quoi, sinon on l'accusera de l'avoir assommé ... Enfin, s'il y a d'autres personnes. Pour l'instant, pas un seul signe, rien qui puisse l'aider à savoir si lui et le blondinet étaient les seuls dans ce lieu ou pas. Oh, pis après tout ... On s'en fout.

Tic ... Tac ... Tic ... Tac ...

Et puis cette horloge qui n'arrêtait pas de faire du bruit, rah c'est à s'arracher les cheveux ! Beyond s'en approcha et fixa les aiguilles qui faisaient lentement le tour du cadran. Il n'avait rien à faire de l'heure, tout ce qui l'intéressait c'était ce son qui pouvait rendre un homme complètement fou. Le jeune détective s'assit en tailleur, juste en face de l'imposant objet et garda son regard rouge fixé dessus. Hmmm ... ... ... Intéressant. Il s'agissait juste d'une simple horloge qui fait "tic tac", pas une bombe qui s'apprêtait à exploser dès que les deux aiguilles étaient positionnés de telle ou telle façon. Par ailleurs, en parlant de bombe, sa dernière victime il l'a tué en déposant un bâton de dynamite dans sa gorge ... Vraiment mémorable. Dus sang partout, des morceaux de ci, de là ... Slurp. Beyond en avait l'eau à la bouche rien qu'en y pensant, mais il secoua la tête avant de mettre ces pensées-là dans un coin de son crâne. Pour l'instant, il devait d'abord se concentrer sur la sortie et ... sur cette horloge. Elle était pourtant simple, mais elle semblait envoûter le tueur en série. Ce dernier se releva et approcha sa main du cadran. Il l'effleura du bout des doigts avant de revenir brusquement à la réalité. C'est une horreur, ce truc ! BB secoua la tête une seconde fois, puis décida quelque chose. Il allait sortir, et pas en finesse.

Il saisit l'imposant objet de ses deux bras et tenta de le porter mais ce ne fût pas si évident que cela puisse paraître. Bien trop lourde, il ne pût la soulever. Même si BB avait le corps quelque peu musclé - c'était pas faute de s'entretenir -, il ne pouvait pas la lever. C'est pourquoi il eût l'idée du siècle. Il se plaça contre le mur, un bras autour de l'horloge, et tira sur le côté. Il batailla quelques instants avant qu'elle daigna glisser sur le sol d'à peine quelques centimètres. Cependant, ce sont ces centimètres gagnés qui firent la différence, car Beyond pouvait à présent glisser ses deux bras autour de l'objet convoité. Il commençait à transpirer, mais ne devait pas s'arrêter sinon il ne repartirait jamais. Prenant une grande bouffée d'air, il continua à tirer l'horloge - qui tic tac-ait toujours - et l'emmena vers la porte. Le plan qu'il avait fait dans sa tête était désormais à moitié exécuté, il ne restait plus que le plus difficile à faire. Cette fois-ci, l'homme aux cheveux de jais se mit derrière l'horloge et ... l'envoya valdinguer avec perte et fracas contre la porte qui semblait indestructible puisque l'horloge ne faisait plus son "Tic tac" habituel. Au moins, on pourra s'entendre penser, se dit Beyond en son for intérieur. Il soupira et s'assit sur la table en prenant soin de déplacer les tasses et les couverts de l'autre côté. Il regarda l'inconscient, toujours dans les vapes celui-là, et remarqua une chose qu'il aurait dû remarquer avant : un code-barre. Il s'empressa de regarder son propre corps et le vit, juste là, sur sa clavicule gauche. Il tourna aussitôt la tête vers la serrure de la porte ... Oui, c'était bien ça, une sorte de lecteur se trouvait sur le mur. Beyond sauta à terre, manquant de renverser les tasses de sang, et colla son épaule contre la machine. Rien ne se passa, il ignorait pourquoi. Il se décida à tester celui de l'endormi, après tout il dormait, il n'allait pas s'en servir. Il souleva le jeune homme inconscient et utilisa son code barre pour ouvrir la porte. Enfin, la liberté ! Avant de sortir, il déposa la veste qu'il avait garder, autour de sa taille, par terre, entre la porte et le mur, afin qu'un malheureux ne puisse pas refermer la porte. Au moins, le jeune homme pourrait sortir, en effet le détective ne savait pas si les codes-barre étaient réutilisables, après tout il ne pouvait pas tester étant donné que le sien semblait défaillant. Enfin, il allait pouvoir sortir ... Sauf qu'il ne le fit pas. Eh ouais, on était jamais sûr de ce qu'on va trouver au détour d'une porte, c'est pourquoi l'individu nommé Beyond Birthday s'empara d'une tasse. Ouais, on sait jamais ... Et puis, quand on est cinglé, on ne sait jamais vraiment ce qu'on fait. C'est donc une tasse en main et la fourchette en poche que Beyond se présenta au-dehors de la pièce. Il en sortit au moment même où les volets s'abaissèrent, il sursauta et manqua de renverser le contenu de la tasse mais il réussit à garder son calme. Il sortit finalement de cette pièce en laissant le jeune adolescent derrière lui.

(BB est arrivé à la salle 2 !)

*Date d'Arrivée : 25/04/2011*

[Viens de la salle 2]

La lumière était une nouvelle fois éteinte. Des gouttes de sueur apparaissait sur son visage. Qui allait mourir cette fois-ci ? Un homme ? une Femme ? Elle ? Elle entendit une voix d'une femme et elle se demandait qui c'était; soit c'était la nouvelle venue qui avait froid ou bien Odorechan.... Quelques minutes plus tard, les lumières étaient remises et la un autre corps était couché, celui d'Odorechan. Sa y est, les deux suspects étaient maintenant morts. Elle ne savait plus du tout qui était le ou les loup.... Elle en avait marre, la jeune fille voulait rentrer chez elle et quitter cette enfer. Tout le monde était suspect maintenant, elle n'avait confiance avec personne surtout avec Maxime et la nouvelle venue qui très la suspect numéro 1 mais elle ne voulait pas donner plus d'opinion car chaque fois cela était retournée contre elle.

* Si cela continue, on sera tous mort je dois quitter ici !*

Ses nerfs commençait à la lâcher et elle n'arrivait plus à réfléchir et elle avait le cafard. En même temps, c'était le troisième cadavre qu'elle voyait mais une chose est sure; le ou les personnes n'avaient aucune morale. Le jeune homme commença à parler juste juste après prit son bras

- Hé lâchez moi !

… Vous, vous venez avec moi. Je ne pense pas que vous soyez le loup, et puis je ne tiens pas à voir d'autres personnes mourir sous mes yeux, fit-il en marquant une courte pause. Je vous conseille de vous munir d'armes et d'être paré à toute éventualité, si vous n'êtes pas le tueur bien entendu … »

Juste après ses mots, elle ne dit plus rien et prit sans hésiter la matraque rouillé qui à servi pour tuer Odorechan, d'ailleurs son sang se voyait sur l'arme.

- Bien sur que je vous suis, j'ai pas envie de mourir ici......

Juste après sa, ils allèrent dans la salle à côté. A peine qu'elle était entrée, elle vit encore un corps par terre. C'est quoi cette décoration ? Elle était dans une salle très petite avec quelques lumières mais aussi des tableaux mais bon elle n'aimait plus la peinture maintenant. Elle s'assit sur la chaise en face de Beyond et elle semblait stressé. Ils étaient maintenant enfermés tous les deux dans la salle à clé et il y avait une petit pourcentage que Beyond soit un loup, elle pensait à 7% voir plus mais bon elle ne pouvait plus réfléchir correctement.

« Bien, maintenant que nous sommes en sécurité … Un p'tit tour de poney ? »

Gné ? C'est quoi sa ? Comment il veut faire du poney !? Elle se mit à sourire. Cela faisait un peu de bien d'entendre de l'humour dans cette situation et surtout cela lui permettait de penser à autre chose. En voulant continuer à se marré, elle déclara

- Oh ! Tu en a un dans ta poche ?

[petite précision j'ai pris matraque dans la salle 2]

Sherlock

“Because He's Unstoppable ...”

Un poney ... Dans sa poche ? Apparemment, la demoiselle avait besoin de décompresser elle aussi ... Il remarqua le tutoiement mais ne dit rien, après tout c'était bien plus simple comme cela, pas de formalités entre deux jeunes gens et Beyond n'aurait pas à lui demander de lui parler à la deuxième personne du singulier. Il releva la tête et regarda l'adolescente assise en face de lui. Il pouvait apercevoir, derrière elle, l'horloge qu'il avait un peu cassé en la projetant contre la porte, en vain. Elle ne tic tac-ait plus, ce qui laissait un silence perdurer encore quelques instants avant que le brun ne prenne la parole.

« Un poney ? Non, c'n'est pas ça que j'ai dans ma poche, mais plutôt ...

Il saisit sa veste roulée en boule à côté de lui et farfouilla dans les poches, trouvant ce qu'il cherchait. Il cacha la pièce de deux shillings aux yeux d'Edya, se pencha dangereusement vers elle, ses lèvres à hauteur de son oreille gauche, puis glissa sa main le long de cette dernière, exhibant la pièce cachée l'instant auparavant.

- Ceci, acheva-t-il, un sourire aux lèvres.

Il se recula, l'argent coincé à hauteur de son propre visage, coincé entre son index et son majeur droit. C'était un vieux tour bien connu, assez simple à réaliser en fait, il suffisait juste de savoir le truc et d'un peu d'agilité avec ses doigts pour pouvoir y arriver. Le détective déposa la pièce sur la table, près des gâteaux moisis, et tenta d'analyser rapidement leur situation actuelle. Ils étaient deux, probablement des innocents - enfin lui il en était sûr et la demoiselle sûr à 99,9% - et derrière la porte qui pourrait bien les maintenir en vie se trouvaient un tueur, peut-être plusieurs, qui n'attendaient qu'une chose : qu'ils sortent de leur cachette. Beyond ne pût s'empêcher de faire glisser l'une de ses mains sur le manche de l'arme blanche qu'il portait à la ceinture, par réflexe. Qu'ils viennent, ils ne sont pas près d'avoir sa peau. Ni celle d'Edya d'ailleurs. On n'tue pas Beyond : C'est Beyond qui tue. Il esquissa un second sourire à cette pensée. Argh, qu'est-ce qu'il aurait aimé pouvoir jouer un air de violon ... Envie stupide.

Beyond laissa sa main pianoter quelques instants sur le rebord de la table avant de s'en lever et de plonger sa main à l'intérieur de sa poche intérieure. Il en sortit la fourchette immaculée - il l'avait essuyé sur l'un des gâteaux moisis - et la tendit à la demoiselle. Pour se protéger, au cas où, qu'il lui disait. Son ton était on ne peut plus sérieux cette fois-ci, après tout les lumières pouvaient s'éteindre à tout moment. Si par malheur elles leur jouaient à nouveau un mauvais tour, il serait prêt à prendre la demoiselle dans ses bras. Non, Beyond n'était pas amoureux d'elle, très loin de cela. C'était juste qu'il éprouvait le besoin de protéger celle qui serait peut-être un jour sa prochaine cible. Hmmm, on ne peut pas dire que notre détective local éprouvait de la jalousie envers les tueurs du Louvre, loin de là, disons que c'était simplement de l'aversion.

- Bon ... Il faudrait trouver quelque chose à faire, on pourrait discuter non ?

En réalité, Beyond avait juste dit ça pour briser le silence qui s'était instauré dans la pièce. Il en fit rapidement le tour, par ailleurs, et étudia chaque tableau avec soin, pendant quelques minutes, enregistrant chaque détail qui lui semblait important ou qui le marquait. Après tout, il n'avait que ça à faire. Observer, parler. Des choses futiles, bien qu'obstacles à l'ennui.

- Vous venez d'où ? Vous avez de la famille, des amis ? Vous aimez faire quoi dans la vie, des hobbies des passions ? »

Des questions, encore et toujours ... Peu importait au Birthday d'obtenir des réponses. Ce qu'il voulait, c'était choper ces tueurs et leur faire la peau. Non, pas devant témoin bien sûr ... ♥. Il attendrait patiemment qu'ils daignent se montrer, une fois qu'il aura mémoriser leurs visages il serait à même de pouvoir les identifier une fois que les secours seraient arrivés. Et il leur ferait payer pour ce mauvais tour qu'ils ont osé lui jouer. Etait-ce donc ce tableau, le fameux Pandémonium, qui le rendait furieux ? Pourtant, il n'arrivait pas à décrocher son regard de son tableau, bien qu'il soit resté les yeux rivés sur lui pendant un bon moment, ignorant presque la jeune fille.

Doctor ♥

Ceci est une mort engendrée par les loups.

La pièce était plutôt petite, plutôt vide. Les voix de chaque être vivant présent résonnait pour se perdre dans l'infini.. Il y avait des barreaux aux fenêtres, ainsi que des volets. Impossible pour quiconque le voulait de s'échapper de ce fabuleux musée. Qui voudrait s'en échapper, après tout ? C'était un endroit qui rassemblait de nombreuses peintures d'une très grande valeur, avec une très grande histoire. C'était vraiment... Passionnant. Deux personnes se trouvaient là, mais bientôt, il n'allait en rester qu'une seule.

La lumière qui provenait des fenêtres disparaissait un peu plus au fil des secondes. Les volets ne laissaient passer que quelques rayons lumineux, assez pour qu'on puisse voir des mouvements, mais trop peu pour reconnaître une forme quelconque, identifier quelque chose dans son intégralité.

Soudain, un liquide commença à tomber du plafond, sur l'une des deux personnes. De l'eau? Peut-être, c'était très embêtant car ses vêtements commençaient à lui coller à la peau. Pourtant, en faisant bien attention, on se rendait compte que le liquide avait une odeur. De l'essence? Il semblait bien. Une allumette s'alluma dans l'endroit le plus sombre de la pièce, mais aucun visage n'apparaissait derrière. Du noir, un grand noir. L'allumette fut soudain lancée, jetée sur la personne recouverte d'essence.

La conséquence fut sans appel puisqu'elle se mit à s'enflammer, à brûler sur place. Les cris résonnaient probablement dans le musée, le musée dans son intégralité, mais personne ne pouvait l'aider car c'était déjà trop tard. On entendait bientôt plus rien lorsqu'on se rendit compte que le corps avait subit une combustion jusqu'à la fin. Il ne restait que de la cendre...

Un message était écrit tout prêt du corps, un message de la part du ou des meurtriers...

« Bloody Butcher, tu souffrira en enfer comme tu as fais souffrir notre famille sur Terre. »

Félicitations Beyond Birthday, tu es morte ! Tuée par le(s) loup(s) par combustion !