Beyond's Diary
- Jour 01 -

Je me suis réveillé avec un mal de crâne horrible.

La première chose que j'ai remarqué, c'est un tableau. C'est "Le Pandémonium", peint par un certain John machinchose, d'après mes souvenirs. Enfin bon, je ne suis pas seul. Un blond est allongé à côté de moi, je préfère le laisser tranquille et m'intéresser plutôt à la tasse de thé qui semble m'envoûter. Je ne devrais pas la saisir, après tout ça peut bien pu être du poison, mais non j'ai senti son odeur et son goût du bout de la langue : c'est ... Du sang.

A la place, je m'empare d'une fourchette. Elle aussi avait été souillé par le liquide métallique, c'est pourquoi j'essuie le bout dans un gâteau au chocolat qui traîne par là. Je n'en mangerai pas : j'ai bien trop peur de .... mourir.

Retirant la veste de mon costume, je glisse la fourchette dans la poche de ma chemise, celle se trouvant à l'intérieur. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Ensuite, je décide de réveiller l'inconnu, je me sens un peu seul et le tic tac incessant de l'horloge me met mal à l'aise, je l'avoue. Je finis donc le récit de ce premier moment passé sur mes gardes, prêt à frapper le blondinet si jamais je me sens menacé - bien que je sache parfaitement que je suis en train de devenir parano' - .

Par ailleurs, si jamais vous, lecteur(s), retrouvez ce journal, c'est que je ne dois plus être de ce monde ... Mais sachez que, pour l'instant, je le suis encore !

Beyond's Diary
- Jour 02 -

Je suis fou. Fou à lier.

Je crois qu'on peut désormais le dire, l'affirmer même. J'ai commencé par être énervé par le tic tac de l'horloge, puis je ne sais pas comment j'en suis arrivé à penser à un homme que j'avais tué en lui enfournant de la dynamite dans la bouche, mais j'y ai pensé. Il fallait que je sorte, je ne sais pas pourquoi j'ai eu cette idée folle, elle n'a servi qu'à me fatiguer pour rien. J'ai pris l'imposante horloge, j'ai réussi à la traîner jusque devant la porte ... Et je l'ai balancé contre elle. Ca n'a servi strictement à rien, si ce n'est qu'elle ne faisait plus de bruit. Enfiiiiin ! Je me suis finalement installé sur la table, savourant le calme qui régnait à présent. Mais, en observant l'homme inconscient par terre, je remarque qu'il y a une sorte de code-barre sur lui. Ca a fait tilt dans ma tête, et je commence par comprendre je crois. Après tout, un détective comme moi finit toujours par trouver la solution. Regardant la porte, j'ai vite compris à quoi servait l'espèce de lecteur à côté de la serrure, j'y accole donc mon épaule - j'avais un code moi aussi - mais rien ne se passa. C'est alors que j'ai compris. C'est l'autre bonhomme qui avait le code permettant à la porte de s'ouvrir. Je me servis donc de son corps pour sortir.

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