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| Sujet: [07] Couloir du sous-sol [Pas de lumière] Ven 29 Avr - 17:40 | |
| Le couloir principal, en plus de ne pas être éclairé, est truffé de pièges et de trous qui vous conduiront immédiatement à la mort... On peut remonter au RDC par les escaliers qui se trouvent près du Débarras. |
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| Sujet: Re: [07] Couloir du sous-sol [Pas de lumière] Dim 1 Mai - 20:52 | |
| Information une, le sol était froid, glacial. Information deux, il n’était pas normal qu’il soit, justement, sur un sol après un tel somme. Alors, Mel ouvrit les yeux, et, information trois, il faisait noir. Totalement noir. Enfin, information 4 et dernière information : c’est un long cri qui avait réveillé Mel.
Le cri aurait pu être long ou bref, il jetait le même effroi. Un cri horrible, saisissant, le cri d’animal que vous poussez dans vos cauchemars, dans l’espoir de vous réveiller. Ca avait marché, Mel était réveillé. Mais ce n’était pas son cri, c’était celui d’un autre, retentissant, qui lui resta en tête un moment, hagard, avant de comprendre, de reprendre ses esprits. Puis, le sol froid, le hurlement, l’obscurité, tout ça, le ramenèrent à la réalité, le firent atterrir, tout était vrai, rien n’était rêvé, jusqu’ à l’engourdissement dans le moindre de ses membres. Il attendit un long moment avant de bouger, interrogeant chaque partie de son corps sur leur capacité à se mouvoir. Essayant d’adapter sa vision au noir ambiant, mais rien n’y fit. Il était absent, comme dans un monde irréel, comme suspendu dans un temps infini, entre deux mondes.
Il décida finalement de bouger, de se lever. Et c’est à ce moment là, que quelqu’un pris la décision de crier. C’était un autre cri, plus proche mais étouffé. Qui venait de l’obscurité devant lui. Il devinait une façade entre lui et le cri, pour qu’il semble provenir de derrière quelque chose. Mel n’était pas un grand guerrier, encore moins un grand aventurier avec son corps mince, il se dit, qu’en faîte, être couché, c’était pas si mal, à quoi bon se lever d’un sol si froid, qui lui donnait tant de frissons ? Nouveau frisson, moins dû au froid qu’à l’horreur, un second cri, étouffé, dans son dos. Le même genre. Le cri d’horreur, de surprise, d’aide. Pas loin, derrière un autre mur, un autre obstacle. Et lui, devait-il crier à son tour ? Que ce passait-il dans les environs ? Où était-il ? Trop de cris et de questions résonnaient dans l’obscurité. Laissant passé un moment interminable, il s’accroupi, recroquevillé sur lui même, tremblotant comme une feuille. |
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